Sa seule prison est surpeuplée, le trafic de drogue explose, les armes pullulent. La justice évoque une dérive « à l’américaine ».
«Quatre morts en quatre semaines! Les lois ne sont pas bonnes!» C’était le 17 mars dernier. Un encagoulé du collectif anticriminalité des 500 Frères prenait à témoin la ministre socialiste Ségolène Royal, venue à Cayenne pour un colloque. Le président de la collectivité territoriale de Guyane n’approuvait guère, mais il reconnaissait: «Moi, j’ai des amis qui ont également été abattus…»
La violence a redoublé en Guyane avec une intensité peu commune. Selon les chiffres recueillis par Le Figaro, l’année 2016 a explosé tous les records, alors que la situation était déjà très dégradée.
source : le Figaro.fr
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