Au Luc-en-Provence, la tranquillité n’est qu’apparente. Depuis 2014, le psychodrame qui se joue au conseil municipal résonne dans toute la ville. Les démissions s’enchaînent. En deux ans, Pascal Verrelle est déjà le troisième maire à s’asseoir dans ce fauteuil. Mais lui prône la fidélité aux idées du Front national. « Nous faisons tous partie de la même famille. Certains un peu plus radicaux que d’autres mais là-dedans c’est le maire qui décide », explique l’élu.
Querelle des anciens et des modernes du FN Avant lui, Patricia Zirilli a du jeter l’éponge au bout d’un an. Les vieux adhérents du Front national la jugeaient trop molle, tout comme ses prédécesseurs. Ils exigeaient qu’on retire le drapeau européen du fronton de la mairie. « Ça change pas la vie des élus qu’il y ait plus de drapeau, ça a fait plaisir à une minorité », explique l’ancienne maire du Luc. Les habitants se sentent floués par cette querelle des anciens et des modernes au Front national. « Ils ont pas la fibre locale, ils font tout à côté », s’insurge Georges Henrot, retraité. Résultat, depuis deux ans, rien n’a avancé au Luc. L’opposition dénonce l’incompétence du FN. Au Luc, sept conseillers municipaux ont quitté la majorité FN, mais en France depuis 2014, ils seraient
240 élus locaux à avoir claqué la porte du Front national.
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