Le maire a fini par reculer. Les 54 immigrants prévus ne viendront pas à Domrémy-la-Pucelle ! Depuis le dernier conseil municipal du 30 juin dernier, les quelque 120 âmes de cette paisible cité touristique de réputation mondiale n’ont pas désemparé dans la mobilisation contre la folle décision de leur édile, Daniel Coince. L’ancien pensionnat acquis par la commune en 2008 devait pourtant servir à tout autre chose, soit, en l’occurrence, à la création de logements locatifs.
Ce n’est pas ce que le conseil municipal a retenu, qui a opté pour l’installation d’une colonie de 54 immigrants dans les locaux de la bâtisse. Ni vu, ni connu, l’affaire est dans le sac, la préfecture ayant chaudement félicité le maire pour sa munificence à l’égard de ce magnifique « Autre », rédempteur de nos vils pêchés d’occidentaux leucocytaires – avec, tout de même, le soutien sonnant et trébuchant du cochon de contribuable.
Ameutés par un conseiller municipal démissionnaire, les habitants ont bruyamment manifesté leur hostilité au projet. Le premier magistrat de cette commune si emblématique d’où surgit, dei gracia, le Salut providentiel qui allait réitérer, d’une éclatante façon, l’union du Ciel au royaume de France jadis scellée devant le baptistère de Reims aux alentours de 496, monsieur le maire, donc, rassembla ses administrés ulcérés « pour éclaircir la situation » (Vosges Matin, 26 juillet).
Embarrassé, dépité et… coincé, celui-ci leur déclara : « En mai, la commune a reçu des représentants de l’association Coallia, qui ont présenté un projet d’hébergement d’urgence au sein du pensionnat. À la base, le bâtiment devait accueillir des personnes en difficulté. Nous avons été informés, ce dernier vendredi, que si le projet arrivait à terme, le pensionnat hébergerait des migrants, ce qui n’était pas prévu à l’origine. Je rappelle qu’à ce jour, rien n’avait encore été signé et que le projet était toujours en négociation », rétropédala piteusement l’intéressé, avant de conclure : « La commission, qui s’est réunie ce lundi a finalement décidé d’annuler ce projet dans l’intérêt des habitants. Décision qui sera votée ce jeudi en conseil municipal. Je précise que la préfecture et l’association ont été prévenues de cette décision. »
Les habitants s’en sont vraisemblablement retournés soulagés dans leurs pénates. Vraisemblablement ? À vrai dire, les victoires en ce genre d’affaire sont de courte durée, la République ayant décidé, Valls-Cazeneuve regnante, d’imposer des quotas d’allogènes extra-européens dans tous les villages de France, via le « programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile » ou PRAHDA. Si le diable se cache dans les détails, on sait aussi, désormais, comment il s’habille, et ce n’est pas du cinéma…
La lâcheté de nombre d’élus associée à leur incompétence (due, pour une bonne part, à l’inculture consécutive d’une déstructuration des intelligences planifiée par un système scolaire à la dérive depuis quarante ans) apparaît, ici, comme la pire des politiques. Quand l’état de submersion migratoire aura rendu nos sociétés invivables pour ses autochtones, aucun ne pourra affirmer qu’il ne savait pas. Certains seraient bien inspirés de consulter les documents de l’ONU. [PDF ] Ils s’y apercevraient que l’oligarchie travaille depuis longtemps à promouvoir les « migrations de remplacement (sic !) qui s’avéreraient nécessaires pour compenser le déclin des populations ».
Domrémy n’est qu’un sursis. Saint-Denis est déjà une réalité. Voire un cauchemar.
Aristide Leucate
Source : http://www.bvoltaire.fr
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