Dans l’affaire M’Jid El Guerrab , ce sympathique député, ancien socialiste rallié au panache jupitero-macroniste, qui a massacré à coups de casques de moto un de ses anciens camarades du PS mercredi dernier dans le 5e arrondissement de paris, les médias hexagonaux – qui ont d’ailleurs relativement tardé à relayer cet « incident » – n’ont qu’une seule préoccupation, un seul souci, une seule mission : déterminer si oui ou non la victime a proféré des injures « racistes » à l’encontre de son agresseur.
Pour éclaircir ce point crucial, absolument fondamental semble-t-il, on interroge son entourage, on questionne ses proches, ses collègues… Est-il possible que de tel propos aient été prononcés ? Avait-il déjà commis ce genre de dérapage ? Peut-on envisager qu’un cadre socialiste utilise une expression aussi nauséabonde que « sale arabe » au cours d’une discussion houleuse ? … etc.
Finalement, celui qui est mis en accusation, qui est sommé, par entourage interposé en attendant qu’on le remette sur pieds, de s’expliquer, de se justifier, c’est celui qui en a pris plein la gueule pour pas un rond, qui a été frappé au point d’avoir son pronostic vital engagé au cours de la nuit qui a suivi l’agression, celui qui est à l’hôpital, en soins intensifs, en train de se faire rafistoler le visage par des chirurgiens…
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