Elections en Suède : la presse aux ordres reconnaît enfin qu’il y a un problème avec l’immigration

9 Sep 2018 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Nous avions publié un article très explicite sur ce qui se passe en Suède et qui explique pourquoi tout le monde pense ( craint, espère…) que le parti anti-immigrationniste va, ce soir, avoir progressé, à cause de l’immigration.ncerepublicaine.

http://resistancerepublicaine.eu/2018/09/08/450-000-migrants-en-suede-y-aura-t-il-une-montee-des-populistes-aux-elections-de-dimanche/

Et voici que la presse officielle se voit obligée de reconnaître qu’il y a peut-être un souci avec l’immigration…

Un pays de 10 millions d’habitants, prospère, qui a absorbé en 5 ans 450 000 migrants et qui pourrait faire passer la barre des 20 pour cent au parti nationaliste anti-immigration (SD ) ( Parti des Démocrates de Suède ), ça les perturbe, ça les émeut… Ils ne savent plus que penser.

Et tous de beugler : mais qu’est-ce qu’ils ont les Suédois ? C’est la misère sociale, la crise économique qui rend hostile à l’autre, non ?

RT s’amuse des questions stupides et faussement naïves de l’AFP et des Inrocks  ( eux, ils n’ont pas encore compris ) :

Parmi les observateurs en France, l’AFP s’inquiète : «Que s’est-il passé, dans ce royaume luthérien épris d’égalité et de consensus ?» De leur côté, Les Inrocks  s’invitent au chevet du pays scandinave avec un article intitulé : «Comment expliquer l’explosion de l’extrême droite alors que l’économie est au beau fixe ?»

La réponse ne serait-elle pas dans la question ? De fait, le cas suédois ne cadre pas avec la grille de lecture habituellement avancée et qui, en France, est régulièrement appliquée au Rassemblement national (ex-Front national). En substance : l’«extrême droite» – et désormais les «populismes» – croîtraient sur le terreau fertile de la misère sociale. Cette analyse a été avancée dans certains médias pour expliquer, entre autres, l’élection de Donald Trump ou encore le résultat des élections législatives en Italie.

Que s’est-il passé, dans ce royaume luthérien épris d’égalité et de consensus ?

Or, la Suède n’est ni l’Italie, grevée par son endettement – mais pas par son commerce extérieur – ni l’Allemagne, dont la puissante économie ne profite pas à tous ses citoyens. Concernant le revenu par habitant, le pays fait partie des plus riches du monde. Selon un rapport de l’OCDE de 2017, le produit intérieur brut de la Suède a crû de 25% depuis 2005. Après une flambée sur fond de crise financière mondiale en 2008, le taux de chômage est retombé à moins de 7%. Malgré un accroissement des inégalités, résultat d’un aggiornamento libéral de la social-démocratie scandinave et des injonctions de l’Union européenne, les disparités de revenus restent faibles en comparaison avec d’autres pays de l’OCDE. En résumé : la Suède est un pays riche, et encore – relativement – égalitaire.

 

Et oui, adieu l’image d’Epinal, bonjour la réalité : insécurité, violence, émeutes, voitures brûlées, terrorisme, islamisme. Ils n’osent pas encore parler d’islam, mais ça viendra…

Aussi, bien que la Suède de 2018 offre toujours ces vieilles images d’Epinal avec des cortèges de landaus poussés par de jeunes pères et des cyclistes souriants et casqués, l’ambiance s’est quelque peu dégradée. La ségrégation croît dans les banlieues des grandes villes et, parallèlement, les faits divers impliquant des immigrés sont devenus de plus en plus fréquents. Dans le courant du mois de juin, une fusillade a fait plusieurs morts à Malmö, troisième ville de Suède. En août dernier, des scènes de violences urbaines dans la ville de Göteborg ont sidéré le pays. Près de 80 voitures ont été incendiées dans cette nuit du 13 au 14 août. Aussi l’opinion publique a-t-elle peut-être atteint son seuil de tolérance, alors qu’en 2017, 1 457 voitures avaient été volontairement brûlées en Suède, selon les chiffres de la MSB, Agence suédoise de la protection civile.

Outre ces violences urbaines, le pays est désormais aussi confronté au problème de l’islamisme, dont l’implantation est plutôt récente dans ce royaume scandinave. En mars dernier, un rapport gouvernemental évoquait pour la première fois et sans détours le problème  : le texte attirait l’attention du gouvernement suédois sur le développement d’une forme de «société parallèle» dans le pays, encouragé par les Frères musulmans, fondé sur une pratique de l’islam «de nature à menacer la cohésion de la communauté nationale» et s’appuyant sur «l’arrivée dans les années à venir, en provenance d’Afrique et du Proche-Orient, de réfugiés et de membres de la famille de migrants déjà installés» dans le pays. 

Lire l’ensemble de l’article de RT ici :

https://francais.rt.com/international/53796-elections-suede-quand-economie-explique-plus-montee-partis-anti-migrants

 

Les échos osent eux aussi utiliser quelques gros mots :

 
Les législatives de dimanche devraient voir l’extrême droite progresser encore, au détriment des sociaux-démocrates. Les Démocrates de Suède pourraient constituer le troisième bloc politique du pays et rendre le pays difficile à gouverner.

C’est à qui sera le plus ferme, le plus exigeant. Depuis des mois, la plupart des partis politiques en lice pour les législatives suédoises de dimanche rivalisent de sévérité sur les sujets de l’immigration, de l’ordre et de la sécurité. Une première dans un pays où la campagne électorale est d’ordinaire dominée par l’Etat-providence, l’école ou l’impôt. Cette année, l’heure est aux sombres bilans et aux promesses en vue de redresser…
https://www.lesechos.fr/monde/europe/0302216699960-suede-limmigration-au-coeur-des-debats-avant-une-election-tres-incertaine-2203391.php

 

Et le Monde, impassible, tire la sonnette d’alarme. La société ouverte aux migrants, aux dealers et autres djihadistes en danger ? Bigre, il y a le feu au lac.

Après avoir fait pleurer sur   assassiné par un « extrême-droite », forcément, ils sont obligés de reconnaître que rien ne va plus en Suède :

A quelques centaines de mètres, sur la place Hötorget, des Stockholmois vaquent entre les étales du marché aux puces. Derrière ses bibelots en porcelaine, Nils Lagman, 56 ans, fait l’éloge du parti d’extrême droite :

« SD est le seul qui dise tout haut ce que les Suédois pensent depuis 20 ans. On n’en peut plus de payer  pour les immigrés à qui on sert tout sur un plateau. Ma mère a 85 ans et elle a à peine de quoi vivre. Pendant ce temps-là, on donne aux réfugiés des logements, ils peuvent aller  se faire  soigner gratuitement. Cela ne peut plus continuer comme ça ! »

Une cliente se mêle à la conversation. « Il n’y a pas que les Suédois qui pensent ainsi. Nous, les immigrés, on est d’accord ! » Originaire de l’ex-Yougoslavie, Bosana Nikolic est arrivée en Suède en tant que réfugiée, il y a vingt ans. La sexagénaire vomit sa colère contre ceux qui ont obtenu l’asile depuis et « pensent que tout leur est dû. »

https://www.lemonde.fr/europe/article/2018/09/09/elections-en-suede-l-avenir-de-notre-societe-ouverte-est-menace_5352615_3214.html

 

On attend donc avec intérêt les résultats des élections et les commentaires… A bientôt sur ce sujet, amis lecteurs.

source: resistancerepublicaine.eu

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