Une aide-soignante espagnole ayant travaillé dans un hôpital où deux missionnaires sont morts d’Ebola est porteuse du virus, a confirmé, lundi 6 octobre, le ministère de la santé espagnol.
Cette aide-soignante travaillait dans l’hôpital Carlos III de Madrid, où sont morts, depuis le mois d’août, deux missionnaires : le frère Manuel Garcia Viejo, un missionnaire catholique espagnol rapatrié de Sierra Leone après avoir été infecté, et Miguel Pajares, autre missionnaire contaminé en même temps.
Selon la ministre de la santé espagnole Ana Matos, l’aide-soignante de 44 ans faisait partie de l’équipe qui a soigné M. Garcia Viejo avant sa mort, fin septembre.  Elle s’est rendue elle-même, dans la matinée, à l’hôpital d’Alcorcon, en banlieue de Madrid, avec une forte fièvre qui a augmenté tout au long de la journée. Depuis, elle est en quarantaine.
PLUS DE 3 400 MORTS EN AFRIQUE
Jusqu’ici, toutes les personnes touchées et hospitalisées en dehors de l’Afrique de l’Ouest, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, avaient été infectées sur le sol africain. La fièvre hémorragique virale a fait 3 439 morts sur 7 478 cas enregistrés en Afrique de l’Ouest, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Hors du continent africain, le premier cas d’Ebola avait été diagnostiqué le 30 septembre aux Etats-Unis, où les autorités sanitaires déploient d’importants efforts de communication quotidiens pour apaiser l’inquiétude du public à l’égard des risques de contamination.
« UNE MENACE MAJEURE », SELON FRANÇOIS HOLLANDE
En France, le président François Hollande a, de son côté, assuré que la France était « en situation de pouvoir soigner » des personnes atteintes par le virus « si des cas se produisaient en France ». Il a notamment rappelé le cas de l’infirmière de Médecins sans frontières guérie en France.
Rapatriée le 19 septembre du Liberia, où elle effectuait une mission, la jeune femme, (…)
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