Je n’ai jamais été fan de cette manifestation de la société du spectacle (mon dernier souvenir personnel remonte à 1977) et cela ne risque pas de changer car je constate amèrement (mais sans surprise) que ce concours est devenu aujourd’hui la tribune propagandiste d’une bien pensance suicidaire…
Il nous avait déjà sorti une femme à barbe, voilà qu’il nous impose cette année une incendiaire. ..
L’Ukraine vient donc de remporter cette édition avec une chanteuse tatare originaire de Crimée qui a interprété « 1944 », une chanson rappelant les déportations des tatars réalisées sous le régime de Staline….
Le thème choisi de cette chanson et son élection dans un contexte de crise ukrainienne, ne trompe personne…
C’est un message russophobe.
Pourtant le règlement de l’Eurovision interdit toute chanson à caractère politique. Mais pour imposer l’inacceptable, soit on prend les gens pour des cons, soit on joue au con comme les organisateurs du concours qui ont jugé que « la proposition ukrainienne ne contenait pas de message politique » !
Or cette chanson est bien une nouvelle provocation anti-russe et surtout un soutien provocateur au pouvoir de Kiev, celui qui nie la décision du peuple de Crimée de choisir son destin, mène une politique de répression vis à vis des russophones et bombarde la population du Donbass depuis 2 ans…
Réactiver ainsi les plaies du passé pour dénaturer celles du présent relève d’une grossière tentative de manipulation des consciences…
Cette chanson n’est ni plus ni moins que de l’huile jetée sur le feu….
Il est bien fini le temps où l’eurovision offrait aux peuples d’Europe les rêves de paix partagés entre « un enfant aux yeux de lumière et un oiseau bleu survolant la terre » (Marie Myriam 1977, l’enfant et l’oiseau)
Aujourd’hui l’Eurovision se fait l’apologie de l’obscénité ou de la haine et cherche à conditionner les mentalités pour un nouveau carnage européen.
Erwan Castel
Source : ripostelaique
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