CONNEXION. La lettre argumentaire PDF, rédigée par Jean-François Touzé et Franck Timmermans
de la juste colère française aux exactions de l’extrême gauche et de la racaille. Paris à feu et à sang ; des milliers de casseurs, d’activistes anarchistes et révolutionnaires armés de boules de pétanque, de cocktails molotov, de bouteilles d’acide et de barres de fer ; des racailles et des pilleurs équipés de battes de baseball, de haches, de marteaux et de pieds de biche ; des forces de l’ordre débordées et au bord de la rupture en moyens, en effectifs et en ressources physiques attendant vainement des ordres fermes d’un ministre de l’Intérieur incapable, incompétent et irresponsable. Cela s’appelle une insurrection. Dès les premières heures de la matinée, même si l’on ne peut exclure la participation aux affrontements de quelques crétins pathologiques ou d’éléments manipulés, il était clair que les groupes organisés qui ont semé toute la journée la désolation en ravageant la ville, harcelant les forces de l’ordre, incendiant plusieurs voitures de police et volant les armes qui s’y trouvaient, cassant à coups de masses le matériel urbain ou les vitrines de banques dont de nombreuses agences ont été saccagées (cibles habituelles de l’ultra gauche), incendiant les boutiques, vandalisant et pillant, brûlant les voitures autour de la Place de l’Étoile, dans les avenues et rues adjacentes aux Champs Élysées, à la Madeleine, au Trocadéro, gare Saint Lazare, mettant le feu aux Tuileries, profanant l’arc de triomphe venaient d’une extrême gauche rompue aux méthodes de la guérilla urbaine. Profitant du caractère spontané, inencadré et protéiforme des Gilets jaunes, soufflant sur les braises et attisant les feux, la peste gauchiste a mis en œuvre son savoir-faire… Et son savoir détruire… Revendications exponentielles, surenchère socialisante, slogans politiquement connotés («
- Même si la France profonde reste insensible à ces infiltrations, les termes de Convergences des luttes, d’assemblée citoyennes, ou d’objectifs communs des mobilisations, de plus en plus souvent utilisés, la participation des étudiants de l’UNEF en pleine dérive gaucho-communautariste tout comme l’appel à manifester et bloquer les établissements de l’Union Nationale Lycéenne proche de la gauche radicale qui fut en pointe dans les grèves et manifestations contre la Loi Travail, ou encore le tract de la CGT appelant à l’unité entre Gilets jaunes et Gilets rouges, sont des éléments particulièrement inquiétants qui témoignent d’un glissement progressif vers « autre chose ».
- La présence massive ce samedi à Paris des black blocs et antifas casqués et masqués comme à leur habitude, ainsi que de bandes de racailles venues des cités, joyeux de «
casser du flic », de détruire les « beaux quartiers » et par l’aubaine d’un butin alléchées, ainsi que celle de plus en plus marquée de «Gilets jaunes issus de la diversité », phénomène nouveau, montrent que le mouvement est en train de changer de nature. - Les casseurs manipulés de Paris, pas seulement autour des Champs et dans les 8e et 16e arrondissements mais aussi près des Grands magasins et sur les Boulevards n’étaient pas seuls à la manœuvre. La fébrile agitation sur les points de blocage de la Somme de François Rufin député de la France insoumise mais surtout initiateur et principal animateur, il y a deux ans, des très anarchistes Nuits debout place de la République à Paris, tout comme celle de Mélenchon à Marseille et de ses acolytes un peu partout, ou le soutien clair et net au mouvement, après l’avoir sévèrement condamné du Parti communiste en la personne de son nouveau et virulent Secrétaire national Fabien Roussel ou Yan Brossard, sa tête de liste aux Européennes, l’émeute de samedi elle-même, ne sont que la partie visible de l’iceberg rouge qui s’avance.
- Les militants du NPA de Krivine, Besancenot et Poutou ou de Lutte Ouvrière ont, quant à eux, reçu leurs instructions : infiltrer là où ils le peuvent les regroupements sur les ronds points pour orienter le mouvement et, comme le déclarait Besancenot sur France 2, « bloquer les institutions et l’économie » avant de lancer la grève générale.
- Autre élément allant dans le sens de la réalité de cette sinistrisation, la mise à l’écart la semaine dernière de plusieurs porte-parole de réputation droitiste comme Benjamin Cauchy, leader des Gilets jaunes de Haute Garonne très médiatisé dans les premiers jours de la mobilisation puis rejeté car ancien de L’UNI et proche de la droite. Bonne nouvelle pourtant : une réaction à ces dérives est en voie : plusieurs délégations de Gilets jaunes « libres » qui furent à l’origine de la mobilisation (dont Cauchy, Cédric Guédémy, sympathisant de Debout la France, et Jacqueline Mouraud) se sont formées et regroupés dans un collectif qui pourrait être l’amorce d’une organisation nationale du Mouvement.
La partie n’est donc pas jouée. Le juste combat des Français continue. Le Parti de la France soutien la juste colère des Français telle qu’elle s’exprime dans le mouvement des Gilets Jaunes qu’il ne confond pas avec les émeutiers gauchistes. Il condamne l’enfermement du pouvoir et son refus d’entendre le cri de révolte du peuple. Il dénonce les mensonges et l’incurie du ministre de l’intérieur qui s’est révélé incapable de maintenir l’ordre face aux professionnels de la casse et aux pilleurs, non seulement à Paris mais aussi à Bordeaux, Marseille, Strasbourg, Le Puy en Velay, Tours, Toulouse… Avec Carl Lang, le PDF demande la démission immédiate de Christophe Castaner. Il appelle le gouvernement à la responsabilité pour que soient annulées les hausses de taxes sur le carburant, que soient prises les mesures nécessaires à la relance du pouvoir d’achat des Français et qu’enfin, au-delà des effets d’annonce et des réunions dilatoires à Matignon, le pouvoir daigne entendre et prendre en considération ce peuple dont il a oublié qu’il était le vrai souverain en l’entendait et en lui rendant la parole. Mais il met également en garde contre l’action d’une extrême gauche révolutionnaire qui croit voir dans le mouvement des Gilets jaunes un terrain favorable au développement de ses menées pro-insurrectionnelles qui, un jour ou l’autre, peuvent créer une situation révolutionnaire avérée. Ce jour-là, s’il doit venir c’est-à-dire si rien ne change dans l’organisation et dans les orientations des pouvoirs publics de notre pays, les Français comprendront que ce qu’ils ont vu tout ce samedi sur les chaînes info n’était qu’une répétition générale. Mais pour l’heure, et quel que soit l’avenir du mouvement des Gilets jaunes, constatons que la France profonde a bougé et que tout n’est donc pas perdu. Aux nationaux d’être au rendez-vous. Politique d’abord !
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