Fermeture des petites écoles, regroupement… C’est la rentrée et l’éducation nationale encourage la signature de la « convention ruralité ». Le principe : l’Etat garantit le maintien des postes d’enseignement pendant 3 ans, en échange de quoi les maires doivent réfléchir à une réorganisation de leur établissement. Déjà 22 conventions ont été signées, 30 sont en projet.
Atlantico : quels sont les avantages et désavantages liés au regroupement scolaire pour les élèves de communes ou les écoles ferment ? Pierre Duriot : En réalité, ces regroupements d’écoles sont intimement liés à la politique rurale globale et le paramètre scolaire suit un mouvement général lié au développement. L’école n’est pas un maillon isolé de la ruralité. Effectivement, la mutualisation des moyens s’opère pour de nombreuses thématiques, dont l’école, va parfois même jusqu’au regroupement pur et simple de plusieurs communes sous la bannière d’une seule mairie. Il est évident qu’une école est une charge non négligeable dans un budget de petite commune mais également un argument pour l’accueil et l’installation de nouveaux habitants. La présence d’une école de proximité est un critère de choix prépondérant pour une famille avec enfants. L’entretien et les charges regroupés sont le premier poste d’économie dans des communes souvent nanties de bâtiments mairie-école républicains, à plusieurs classes, datant d’avant ou d’après-guerre et souvent prévus pour quatre à cinq classes alors qu’il n’y a plus que quelques élèves. La gestion et la reconversion de ces patrimoines immobiliers est souvent un casse tête.
En contrepartie, la mise en place d’un ramassage solaire, sous-traité, donc payé à une entreprise privée ou alors organisé par les communes elles-mêmes avec achat de véhicule et embauche d’un chauffeur, n’est pas non plus une rente. S’entendre sur la localisation de l’école, le partage des frais, au prorata du (…)lire la suite sur Atlantico
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