Des affiches indiquant le slogan d’extrême droite «It’s okay to be white», élaboré sur le forum de discussion 4chan, pullulent dans les universités américaines.
Le phénomène est tel qu’il inquiète la presse américaine. Des affiches proclamant «it’s okay to be white» (ce n’est pas grave d’être blanc, ndlr) se sont répandues sur les campus américains cette semaine, note par exemple le Washington Post. Ce slogan est apparu en premier sur un message posté sur le forum de discussion 4chan, forum américain anonyme connu du grand public pour avoir vu naître le mouvement du groupe de hacker Anonymous. Selon le journal américain, l’utilisateur encourageait à répandre le message, suggérant qu’il alimenterait l’agitation sociale et pousserait les Américains blancs à adopter des idéologies d’extrême droite.
Partagés par les partisans de «l’alt-right», frange de l’extrême droite américaine, les blancs américains sont persécutés et victimes de racisme. Depuis mardi, les affiches ont été repérées à Rocky River, Ohio, au Concordia College de Moorhead, Minnesota, à l’Université de Tulane à la Nouvelle-Orléans, à l’école secondaire Montgomery Blair à Silver Spring, autour du campus universitaire de Cambridge, Masssaschussets et à l’Université de l’Alberta au Canada, énumère le grand quotidien américain.
DÉCRÉDIBILISER LES MÉDIAS
Dans la plupart des cas, les écoles et les villes ont retiré les affiches, mais le message a continué à se répandre en images et en hashtags sur le réseau social Twitter et sur d’autres plateformes de médias sociaux. Le but des partisans de cette campagne de propagande était que des médias ou universitaires accusent ces affiches d’être racistes, ce qui est arrivé à plusieurs reprises, note le site Slate.fr.
«Ensuite, les Américains blancs découvriront que les journalistes américains et les ‘‘gauchistes’’ détestent les Blancs et cesseront de considérer les médias comme crédibles» analyse le Washington Post en décryptant la volonté de l’auteur du message anonyme. «Du point de vue l’alt-right, cette réaction est censée prouver l’existence du racisme anti-blanc, car une déclaration aussi anodine que «c’est pas grave d’être blanc» ne devrait pas être controversée» conclue le journal.
Source : etudiant.lefigaro
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