La loi durcissant les conditions du droit d’asile en Allemagne entre en vigueur dès aujourd’hui, avec une semaine d’avance sur le délai prévu. Pourtant, ils sont toujours des milliers de migrants à se presser pour tenter de rejoindre ce pays, comme ici à la frontière entre la Slovénie et l’Autriche. Berlin souhaite refouler 50 000 demandeurs.
“Ceux qui doivent quitter le pays et qui ont reçu un ultimatum pour le faire vont perdre leurs allocations, et recevront le strict minimum nécessaire jusqu‘à ce qu’ils quittent le pays”, a déclaré Thomas de Maizière, le ministre de l’Intérieur. L’opinion allemande réclame désormais plus de fermeté aux frontières. L’Allemagne attend 800 000 à un million de migrants cette année. Depuis septembre, plus de mille réfugiés ont été hébergés dans ce gymnase de Berlin. “On doit trouver toutes les donations, les médicaments, les ustensiles – comme celui-ci – qui est à usage unique. Nous devons les quémander à droite et à gauche”, témoigne une dentiste bénévole dans ce centre d’accueil. La loi, qui entre en vigueur aujourd’hui, va notamment priver – sauf cas exceptionnels – les ressortissants de trois pays supplémentaires des Balkans – l’Albanie, le Monténégro et le Kosovo – du droit d’asile en Allemagne. Ces Etats seront désormais considérés comme “sûrs”. Les procédures d’expulsion pour les demandeurs déboutés vont aussi être acélérées. <a data-cke-saved-href= »http://www.euronews.com/ » href= »http://www.euronews.com/ » « target= »_blank » title= »euronews videos » data-rapid_p= »1″ style= »color: rgb(93, 67, 112); text-decoration: none; »>
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