« L’opération nationale « Dis-moi dix mots » proposée par le ministère de la Culture et de la Communication (délégation générale à la langue française et aux langues de France [sic]) invite chacun à jouer et à s’exprimer, sous une forme littéraire ou artistique, autour de dix mots et d’une thématique renouvelés chaque année.
Le thème de l’édition 2014-2015 : « Dis-moi dix mots… que tu accueilles ». Cette année « Le concours des dix mots » et « Le concours de l’imagier des dix mots » mettront en valeur la capacité de notre langue à accueillir et intégrer des mots venus d’ailleurs, des mots voyageurs, empruntés à d’autres civilisations au gré de l’histoire des peuples. Qu’ils viennent du flamand, de l’italien, de l’hawaïen, de l’arabe ou de l’inuktitut, ces mots ont enrichi la langue française : chercher leur origine, jouer avec eux, invite au voyage. » « Les dix mots sélectionnés par les différents partenaires francophones pour l’édition 2014-2015 sont : amalgame, bravo, cibler, grigri/ gris-gris, inuit(e), kermesse, kitsch ou kitch, sérendipité, wiki, zénitude. » annonce le gouvernement.
Bref, un mélange de politiquement correct victimaire, d’africanité, de dénonciation de l’ancien (nous pouvons nous attendre à trouver « moisi » ou « ringard » dans la prochaine édition, qui pourra suivre le mot patrie, mine de rien, comme pour le qualifier…), d’anglicisme, et de novlangue socialiste. Nous avons échappé – de peu ? – au barbarisme « bravitude » de la très républicaine Ségolène Royal !
Parmi les « public et acteurs concernés » – c’est-à-dire ceux auxquels le « concours des dix mots » est ouvert – on trouve, notamment, les « unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) »… que l’on peut traduire en vrai français par « lieux où les envahisseurs non francophones fraîchement débarqués se font enseigner un semblant de langue française ».
Au ministère, cette opération de propagande est classée parmi les « actions éducatives en faveur de la langue française »… alors que cela contribue, en réalité, à faire de notre langue un nouveau sabir et à abrutir un peu plus des envahisseurs déjà inaptes à s’intégrer dans leur propre société.
La nomination de Najat Belkacem à la tête de ce ministère de la Rééducation marxiste étonne-t-elle encore quelqu’un ?
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