Analyse des élections partielles du 14 juin

16 Juin 2015 | Editorial | 0 commentaires

« Pas plus que le FN philippiste à Clichy (4,51 % contre 6,54 en 2014) ou à Puteaux (4,84 % contre 5,95 et l’élimination du seul élu de 2014), la liste d’Henri Massol, avec 3,25 % des suffrages exprimés (contre 3,92 en 2014), ne réalise la percée que l’on pouvait attendre avec le soutien du Parti de la France, d’une part, et de Jean-Marie Le Pen, d’autre part.

A cela, plusieurs raisons :
  1) Davantage encore que l’année dernière, comme toutes les autres listes, à Asnières, Clichy et Puteaux, la liste d’Henri Massol a été victime d’une bipolarisation extrême entre les « Républicains » et le PS, voulue et réussie par les médias, et véritable 3ème tour des municipales de 2014. On notera, pour illustrer l’ampleur de cette bipolarisation, que le candidat dissident de l’UMP, Déchenoix, encore Conseiller général il y a trois mois, passe de  14,29 % (en tenant compte de la fusion avec Pourbagher) à  4,01 !   2) Le soutien de Jean-Marie Le Pen est arrivé trop tardivement pour apparaître sur la propagande officielle, et, de ce fait, bon nombre d’électeurs ont ignoré ce soutien.   3) L’exil de nos compatriotes de la petite couronne parisienne vers la grande couronne et les régions périphériques s’accentue.     La campagne d’Henri Massol a été exemplaire, mais rien n’y a fait, dans un contexte où trop d’électeurs sont toujours victimes des sirènes et du clientélisme forcené des deux partis majoritaires du système. ».

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