Depuis plusieurs années, la direction d’Air France (et les organisations syndicales de l’entreprise) sous-estiment les risques liés aux acteurs low cost de l’aviation civile. Au lieu de mener un travail de fond pour améliorer sa productivité et réduire ses coûts, la compagnie a retardé le moment décisif où elle s’adapterait à la concurrence en prônant des demi-mesures dont les dégâts sont immenses aujourd’hui.
Faute d’agir dans les temps, elle se trouve désormais dans une situation chaotique. Tous les passagers qui ont le choix, pour un Paris-Nice, par exemple, entre Air France et EasyJet, l’ont bien compris: d’un côté, des prix élevés pour des départs souvent en retard et une prestation incertaine, quand l’organisation EasyJet fait son oeuvre pour un prix et une flexibilité défiant toute concurrence.
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