« Solidarité bien ordonnée commence par soi-même », telle pourrait être la nouvelle devise de l’Esprit Charlie et de 11 de ses salariés qui réclament à la direction un statut » d’actionnaires salariés à parts égales. »
Il faut dire qu’en novembre 2014, quand le journal se trouvait en état de mort clinique, les ventes atteignaient péniblement 30.000 exemplaires ; depuis les attentats de janvier, Charlie s’est vendu à 7 millions d’exemplaires permettant d’engranger 30 millions d’euros.
Laurent Léger (journaliste à Charlie), l’urgentiste Patrick Pelloux et le dessinateur Luz, avec 8 autres salariés ont donc créé un » collectif » pour ouvrir » des négociations sur une répartition égalitaire du capital « , ce doit être logique, ou normal, normalement logique et même logiquement normal pour des soixante-huitards qui vomissent le capitalisme…
Motif invoqué par le collectif : être associés aux choix du journal afin de devenir acteurs de l’entreprise. Un geste citoyen , en somme…
Au fond, avant, l’esprit Charlie, ce n’était pas ça. Pour preuve, les propos de P.Pelloux pour justifier la création du collectif : « à partir du moment où une entreprise est décimée, vous vous sentez complètement liés à elle. » Avant donc, ils étaient liés à Charlie… mais pas trop. A entendre les révélations du bon docteur et celles du digne Luz à l’enterrement de leur » femme » et de leur « amant » Charb, c’est surprenant.
» Qu’est-ce qu’on s’est enc… toutes ces années…… » : y pas à dire, être Charlie, c’est la classe !
suite : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2015/03/22/30-millions-d-euros-pelloux-veut-sa-part-du-magot-charlie.html
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