Chaque 8 mars, une étrange cérémonie se répète : la Journée internationale des droits des femmes. Une journée qui, à bien y regarder, relève d’une absurdité presque insultante. Pourquoi faudrait-il un jour spécifique pour honorer la moitié de l’Humanité, comme si être une femme était une anomalie, une catégorie à part qu’il faudrait encourager ou protéger ? C’est là une condescendance insupportable. Aimer les femmes, c’est d’abord les considérer comme une évidence, et non comme une cause politique.
Mais les féministes, ces insatiables militantes du chaos social, ne célèbrent pas cette journée pour les bonnes raisons. Leur combat n’a rien à voir avec la mise en valeur de la féminité ; il s’agit au contraire d’un rejet de tout ce qui fait l’essence même de la femme. Elles revendiquent l’avortement de masse comme une victoire, brandissent le divorce comme une libération, glorifient l’asservissement des femmes au marché du travail au détriment de leur rôle familial. Elles prônent la déconstruction des identités sexuelles, encouragent une misandrie latente et ringardisent le modèle familial traditionnel qui a pourtant bâti notre civilisation. Pire encore, elles se rendent coupables d’un silence complice face aux véritables menaces pesant sur les femmes françaises : l’explosion des violences liées à l’immigration afro-musulmane. Là où le féminisme devrait défendre celles qui sont les premières victimes de cette insécurité grandissante, il détourne le regard, préférant accuser le patriarcat occidental, coupable commode et imaginaire.
Le féminisme moderne n’aspire qu’à une chose : transformer la femme en un homme comme les autres. Il faut qu’elle travaille, qu’elle boive, qu’elle séduise et qu’elle consomme comme un homme. Mais les femmes n’ont pas vocation à singer les hommes. Elles ne seront jamais leur reflet, et c’est tant mieux. Leur grandeur ne réside pas dans une imitation servile de la virilité, mais dans ce qu’elles sont intrinsèquement : la beauté, la douceur, l’élégance, l’équilibre du foyer, la force tranquille de la transmission. Ce ne sont pas des rôles imposés mais des qualités naturelles que la société devrait exalter au lieu de les nier.
Car c’est bien là que réside la vérité : la femme est un trésor. Elle est le complément parfait de l’homme, son alliée, son inspiration. Elle accomplit l’acte le plus noble qui soit : elle donne la vie. Aucun progrès technologique, aucune idéologie ne pourra jamais remplacer l’amour d’une mère, cet amour originel qui fonde les sociétés et façonne les civilisations. Voilà ce qu’il faut célébrer. Non pas une énième revendication politique mais un hommage sincère à celles qui, par leur présence et leur rôle unique, donnent un sens au monde.
En ce 8 mars, au lieu de se perdre dans des luttes stériles et destructrices, il est temps de se souvenir que la véritable grandeur féminine ne réside pas dans l’affrontement, mais dans l’harmonie.
Thomas Joly – Président du Parti de la France
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