10% du parc de logement français présente au moins trois défauts majeurs. Ces habitations se situent dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants.

Humidité, mauvaise d’isolation thermique, infiltrations d’eau, installation électrique dégradée… 10% des logements de l’Hexagone présentent au moins trois défauts majeurs, indique une note de l’Insee publiée mardi 28 avril et intitulée « Les conditions de logement fin 2013 ».
 « Les plus fréquemment cités sont la présence d’humidité sur les murs, la mauvaise isolation thermique des toits ou des murs, les fenêtres qui laissent passer l’air. Viennent ensuite les infiltrations d’eau et les problèmes d’évacuation », indiquent les auteurs du document.
Près de la moitié des habitations concernées se situent dans l’agglomération parisienne ou les unités urbaines de plus de 200 000 habitants. « Une autre part importante de ces logements (560 000, soit 20%) se trouve en zone rurale », signale les experts de l’Insee. Ces logements avec défauts sont plutôt occupés par des locataires (60%) de moins de 50 ans.
Ces logements dégradés doivent faire l’objet de travaux de réhabilitation. Alors que les artisans du bâtiment signalent une baisse de leur activité en ce début d’année 2015, ces logements à rénover pourraient venir gonfler leur carnet de commande… Problème, seulement 0,6% des ménages ont indiqué à l’Insee que leur logement avait fait l’objet d’un signalement portant sur son caractère insalubre, dangereux ou sur le fait qu’il ne répondait pas aux normes de location.
 
  © Insee – Part des logements comportant des défauts 
source : le moniteur .fr