Pour gérer les dossiers d’urbanisme de sa commune, le maire FN de Cogolin, Marc-Etienne Lansade, fait appel à un ex-homme clé du système Balkany à Levallois-Perret où, il est vrai, on s’y connait en « affaires » immobilières…
Depuis trois mois, le maire FN de Cogolin, Marc-Etienne Lansade, s’est adjoint les services d’un certain Jean-Marc Smadja, promu « conseiller spécial » chargé de l’urbanisme. La première mission de cet homme de l’ombre : plancher sur la reconversion d’un terrain communal de 13 hectares où l’édile souhaite voir pousser des logements et des hôtels. Cousin germain d’Isabelle Balkany – on les dit brouillés pour de sombres histoires de sous –, Smadja fut pendant des années un personnage clé du système Balkany à Levallois-Perret. Heureuse coïncidence, c’est également dans cette ville des Hauts-de-Seine que vivait Marc-Etienne Lansade, à l’époque gestionnaire de biens immobiliers, juste avant son parachutage dans la petite commune varoise en mars 2014. Après un passage dans les années 1990 par la direction de la Banque générale du commerce, aujourd’hui disparue, et dont Patrick Balkany fut un important client, Jean-Marc Smadja a dirigé la société d’économie mixte d’aménagement de Levallois-Perret, la Semarelp, de 2001 à 2008. L’établissement, qui a joué un rôle essentiel dans le bétonnage de cette prospère commune du 92, est aujourd’hui dans le viseur de la justice : les magistrats le soupçonnent d’avoir été au cœur d’un vaste système de pots-de-vin, comme Marianne s’en est fait l’écho. « On a le sentiment que le maire a mis en place un cabinet noir », déplore Francis José-Maria, un Cogolinois qui surveille de près la nouvelle municipalité et tient un blog bien informé, « Place publique ». Le 15 décembre dernier, une bonne partie du conseil municipal a porté sur le statut et le rôle exact de Smadja, présent ce jour-là aux côtés du maire. « Il n’a pas de contrat de travail. Mais on cherche une solution contractuelle car, pour vous dire la vérité, monsieur Smadja est à la retraite et touche trop d’argent pour avoir un contrat supplémentaire », s’est hasardé l’élu d’extrême droite, sans plus de détail. Joint par Marianne, Lansade précise qu’il a confié à Smadja cette prestation de services pour « 10 000 euros environ », qu’il l’a rencontré au cours d’un « déjeuner professionnel il y a une dizaine d’années » et qu’il n’a jamais « monté de dossier avec lui à Levallois ». « J’ai besoin de quelqu’un qui sait faire du pognon ! », lâche-t-il en conclusion. Voilà qui est dit. source : Marianne.net
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