Les agressions sexuelles d’une centaine de femmes en Allemagne ont suffi à lancer une polémique sur la disproportion du nombre d’hommes parmi les réfugiés.
Cela a été « une soirée globalement calme ». Le jugement particulièrement minimaliste de la police de Cologne puis ses trois jours de silence complet, avant un aveu embarrassé sur les graves incidents qui ont marqué la soirée du réveillon du 1er janvier, non seulement dans la grande cité du nord de l’Allemagne, mais aussi dans quatre autres villes du pays, ont enflammé les esprits comme jamais depuis le début de la crise migratoire. D’autant que le gouvernement continue d’entretenir le flou sur la nationalité de ceux qui, rien qu’à Cologne, ont entraîné le dépôt de 125 plaintes de femmes molestées, attouchées, volées et, pour deux d’entre elles, violées, dans les parages et les couloirs de métro proches de la cathédrale et de la gare de la ville. Tout ce que l’on sait aujourd’hui provient du témoignage des victimes, qui parlent de leurs agresseurs comme d’hommes de type arabe ou nord-africain.
Mais cela a suffi pour faire immédiatement écho dans l’opinion allemande, et au-delà, à une inquiétude qui jusqu’alors n’était partagée que par certains experts en démographie ou en sociologie : le nombre de réfugiés hommes arrivés en Europe depuis le début de la crise migratoire excède de beaucoup celui des femmes. Au point que, si aucune mesure de contrôle n’est prise, le déficit de femmes dans la population d’étrangers cherchant à s’établir en Europe va complètement transformer le rapport entre les sexes dans ces pays.
69 % d’hommes
D’après les statistiques de l’Organisation internationale pour les migrations établies pour les onze (…)
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