La crise des migrants. Préoccupation primordiale du pape François dès le début de son pontificat, thème récurrent lors des rencontres des évêques européens, il n’y a pas une semaine qui passe sans qu’elle ne soit au centre des débats ou discours des ecclésiastiques.
Hier, dimanche 28 février 2016, après l’Angélus, place Saint-Pierre, le pape argentin s’est exprimé à nouveau sur le sujet avec toujours le même leitmotiv. Dans le passé, il avait demandé à chaque paroisse d’accueillir au moins une famille d’immigrés en culpabilisant l’Occident post-chrétien avec cette accusation péremptoire d’août 2015 : « repousser des immigrés est un acte de guerre ».
Face aux fermetures des frontières dans les Balkans, il appelle à garder ouvertes les portes du Vieux Continent en demandant la cohésion des pays entre eux : « Ma prière, et la vôtre, a toujours à l’esprit le drame des réfugiés qui fuient la guerre et autres situations inhumaines. » Cette situation « nécessite la coopération de toutes les nations » insiste le Pape, car « une réponse unanime peut être efficace pour distribuer équitablement les charges. Pour cela, nous devons nous concentrer fermement et sans réserve sur les négociations ».
Il se faisait l’écho ainsi des conclusions qui sont ressorties de la dernière réunion, qui s’est tenue le 15 et 16 février derniers à Heiligenkreuz, près de Vienne, à l’initiative de la COMECE (la Commission des épiscopats de la Communauté européenne) assisté d’experts d’Église en matière de migration venus du proche orient, et des pays du sud, de l’ouest et de l’est de l’Europe. Conclusions qui ont réaffirmé l’engagement de l’Église catholique en faveur de l’accueil : « Nous ne pouvons rester indifférents aux souffrances des réfugiés. » « L’objectif de l’Eglise », a rappelé l’évêque d’Eisenstadt Mgr Ägidius Zsifkovics, le coordinateur de la COMECE pour les questions des réfugiés, de la migration et de l’intégration, « est celui d’accompagner les migrants, de cheminer avec eux côtes à côtes, main dans la main pour un futur meilleur. »
A travers la voix de l’évêque de Hambourg, Stefan Hesse, président de la commission pour les migrants et les réfugiés, la conférence a rappelé la volonté de construire « une culture de l’accueil et de la solidarité. » D’ailleurs pour la seule année 2015, l’Église allemande a dépensé 112 millions d’euros pour aider les « réfugiés ». L’évêque de Bamberg, Ludwig Schick, a quant à lui tweeté : « Chacun a le droit d’avoir une terre où vivre. »
Le mot de la fin est revenu à l’inénarrable cardinal Schönborn qui s’est exprimé quelques jours après la réunion, en ces termes : « L’Europe ne peut devenir une forteresse. La situation est sérieuse mais pas désespérée. »
Ce pape argentin et ces évêques européens sont-ils d’une naïveté confondante ou de vrais traîtres à leur mission envers leur troupeau, leur pays, leur civilisation ? Croient-ils vraiment encore que tous ces immigrés ne sont que des réfugiés alors que plus personne ne peut masquer l’information que la plus part d’entre eux sont des immigrés économiques, jeunes hommes en majorité, parmi lesquels se cachent des combattants d’Allah ? Sont-ils si aveugles pour ne pas admettre que ces immigrés clandestins seront embauchés à moindre coût, selon les diktats du grand capital qui veut de la main d’œuvre à bon marché. D’ailleurs un armateur italien vient de dénoncer la politique de certaines compagnies qui ont décidé de recruter seulement des marins extra-communautaires qui ne recevront qu’un tiers du salaire d’un marin italien ! Sont-ils si endoctrinés par les idées à la mode, l’humanisme bobo, l’altruisme moralisateur, ces princes de l’Église qui ont « le cœur à gauche » et la tête à l’envers pour ne pas prendre la mesure du danger que constitue cette invasion migratoire, source de futurs conflits, de terrorisme et de guerres, de récession économique, sur le territoire européen ?
A quand le réveil des peuples et des soi-disant élites intellectuelles et morales ?
Source : http://www.medias-presse.info
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