Rassemblons la Droite nationale sur ses valeurs et organisons l’Alliance des Patriotes.
La droite nationale française, riche de ses personnalités et sensibilités, vit un des tournants de son histoire avec le départ de Jean-Marie Le Pen de la présidence du Front national.
Le vieux modèle du parti unique autour d’une seule personnalité disposant des pleins pouvoirs avait douloureusement montré ses limites au moment de la rupture avec les partisans de Bruno Mégret, ainsi qu’avec les anciens et récents départs forcés, les exclusions et les suspensions d’un très grand nombre de cadres et militants comme Jacques Peyrat, Jacques Bompard, Bernard Antony, Marie-France Stirbois et tant d’autres… Ce modèle est aujourd’hui totalement archaïque, inadapté aux réalités humaines et à l’évolution de la société française ainsi qu’aux nécessités politiques du futur. Les modes de fonctionnement à établir d’une nouvelle droite nationale unie et conquérante doivent tourner le dos à ceux du siècle dernier. Dorénavant, chaque militant de la cause nationale doit être respecté et associé pleinement et réellement aux décisions et aux projets, en privilégiant l’organisation décentralisée, locale et régionale et l’enracinement électoral. Tout sacrifier au mythe d’une victoire à l’élection présidentielle est une illusion destructrice.
Dans l’expression actuelle de la légitime résistance nationale, nous voyons émerger une multitude de remarquables initiatives individuelles ou collectives, culturelles, médiatiques ou politiques. Ces démarches qui sont souvent locales ou régionales procèdent toutes d’une même volonté de défense de nos identités et de nos valeurs. Elles démontrent la capacité d’une partie du peuple français à refuser le déclin historique, la soumission culturelle, l’abandon de nos valeurs et de nos droits ainsi que la colonisation étrangère.
C’est cette synthèse identitaire de nos traditions, cultures et héritages, locaux, provinciaux, nationaux et européens qui doit pouvoir s’exprimer et se réaliser politiquement. Il faut que chacun prenne conscience que c’est par la coopération de toutes nos initiatives que s’organiseront les succès de demain.
Il est par ailleurs clair que face au véritable défi de civilisation imposé par la colonisation migratoire et l’islamisme révolutionnaire, l’affirmation de notre héritage historique, de notre identité française, de nos racines chrétiennes et de nos valeurs spirituelles sont un socle puissant et salvateur de convictions, de liberté et d’actions en faveur de nos compatriotes.
Si notre pays a un corps physique et géographique et un esprit culturel et politique, notre rôle est aussi de préserver et de défendre en priorité l’âme de la France.
N’oublions pas que notre identité nationale est la communion, naturelle, historique, culturelle et spirituelle entre le peuple français et la terre de France. Une France sans âme ne serait plus rien d’autre qu’une pitoyable et dérisoire République citoyenne et laïque. Comme il est dangereux et affligeant d’entendre aujourd’hui, de la part de personnages qui prétendent obtenir une part de la droite nationale en héritage, proférer des discours jacobins, laïcistes et républicains. Cette pensée obtuse, archaïque et ringarde mène de toute évidence aux idéologies sectaires et aux cultures de mort.
Nous devons aussi, en réponse au déclin économique et social réaffirmer notre attachement aux notions de libertés économiques, de promotion de l’initiative privée, de refus du collectivisme, de promotion de la propriété individuelle et du modèle familial traditionnel. C’est sur la base d’un Etat véritablement national, d’une politique économique protectrice, d’une politique sociale et familiale réservée exclusivement aux Français que nous pourrons offrir une voie alternative au libéral-mondialisme, au socialo-mondialisme et au pouvoir totalitaire du cartel bancaire et de la finance mondiale.
La résistance sur nos valeurs, le renouveau et l’adaptation de notre projet national aux défis du siècle et la volonté de rassemblement, par une alliance politique et électorale des mouvements nationaux, constituent les vecteurs essentiels de la reconquête et de la libération nationales.
Cette démarche politique et cette stratégie peuvent être facilitées si le nouveau président du Front national est porteur de nos valeurs, de nos principes et est, comme nous, un militant de l’union et de la réconciliation de tout le camp national. Si on leur en laisse réellement la possibilité, les adhérents du Front national vont pouvoir se prononcer sur la succession de Jean-Marie Le Pen. Dès lors, il leur reste une chance de se détourner de la candidate choisie, promue et imposée par le pouvoir médiatique et les états-majors politiques.
Bruno Gollnisch n’est pas, lui, le candidat officiel du Système. Il ne cherche pas à donner en permanence des gages aux médias et à se dé diaboliser à bon compte en diabolisant les autres militants nationaux et mouvements patriotiques. C’est un homme de conviction, d’expérience et de compétence. Pour ces raisons, il pourrait, comme président du Front national, faire reculer le spectre de l’échec électoral annoncé en cas de refus de l’union politique et de l’alliance des défenseurs sincères et crédibles de la cause française. Ne renouvelons pas le fiasco de 2007.
Quoi qu’il advienne, Le Parti de la France, s’imposera, en 2011, comme un véritable mode de résistance en remplissant sa mission de défense du peuple français et des intérêts de la France. Il le fera en ouvrant grand ses portes à tous les militants de la droite nationale soucieux de la survie de la France française.
Carl LANG
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