Riss a annoncé la future ligne de l’hebdo. On pourra représenter le Christ sodomisé par une croix : liberté d’expression… Mais plus le prophète : respect des croyants (musulmans seulement…) !
Riss, qui succède à Charb, a donc annoncé que le prochain numéro de Charlie ne comporterait pas de caricatures du prophète.
Il y a 11 heures En 2006, nombre de médias français, derrière France Soir, avaient repris les dessins du caricaturiste danois Kurt Westergaard, menacé de mort. On se souvient que Chirac avait parlé de « provocation inutile », tandis que Sarkozy avait eu, lors du procès contre Charlie Hebdo, cette remarquable formule : « Plutôt un excès de caricature que pas de caricature du tout. » Cette fois, la presse française, qui participe à la campagne d’enfumage sur le « Pas d’amalgame », s’est courageusement couchée devant les tueurs d’Allah. Le 11 janvier, les caricatures de Mahomet, par ailleurs fort peu offensives envers un prophète assassin (tribu juive de Médine) et pédophile (Aïcha épousée à
6 ans et déflorée à 9 ans), n’inondaient pas les cortèges. Le jour des obsèques de Charb, personne n’a osé la moindre référence à la religion des frères Kouachi.
Riss a donc annoncé la future ligne de l’hebdo. On pourra représenter le Christ sodomisé par une croix : liberté d’expression… Mais plus le prophète : respect des croyants (musulmans seulement…) ! Certains acceptent l’idée que, devant la mort des dessinateurs, les nouveaux responsables ne souhaitent pas exposer la vie de leurs collaborateurs. Mais, dans ce cas, il faut reconnaître que le message est terrible : la liberté se couche devant le fascisme, la France capitule devant l’islam et les tueurs d’Allah ont gagné.
Cette pantalonnade de Charlie accompagne celle du gouvernement Hollande-Valls. Cazeneuve a fait interdire un rassemblement, place de la Bourse, demandant l’expulsion des islamistes, mais en a autorisé un autre, place du Châtelet, où gauchistes et islamistes communiaient aux cris d’« Allah akbar ».
Pour ne pas heurter les croyants (musulmans), on va assouplir la loi de 1905, multipliant ce que les Canadiens appellent les « accommodements raisonnables » avec l’islam. Encore plus grave : on va instituer un délit d’islamophobie, au nom de la lutte contre le racisme, vieille requête de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Sous ce prétexte, Taubira va renforcer un dispositif juridique déjà liberticide, pour le plus grand bonheur de la clique SOS Racisme-MRAP-LDH-LICRA. En ligne de mire, les sites qui osent dire la vérité sur ce qu’est l’islam, le Coran, la vie de Mahomet, que chaque musulman est tenu d’imiter, et la terrible réalité de l’islamisation de nos pays.
Le 18 décembre 2010, à Paris, les vingt-cinq intervenants des Assises internationales contre l’islamisation (dont des apostats vivant en France et en terre d’islam) savaient qu’ils risquaient leur vie en participant à une telle initiative. Dans Charlie Hebdo, au lieu de saluer leur courage, un dessinateur leur consacra une page entière, particulièrement méprisante et malveillante, intitulée « Saucisson est grand et Pinard est son prophète ». Il s’appelait Riss.
Les masques tombent, l’imposture de la défense de la liberté d’expression apparaît en pleine lumière. Charlie et toute cette prétendue gauche ont joué aux fiers-à-bras, toute leur vie, devant un péril fasciste qui n’a jamais existé et n’était que du théâtre, pour reprendre la célèbre formule de Lionel Jospin.
Or, quand le vrai fascisme, qu’ils ont par ailleurs introduit en France, est là, non seulement il n’y a plus personne, mais ils continuent à combattre ceux qui veulent s’y opposer…
Décidément, je ne serai jamais Charlie. Pierre Cassen
Rue Voltaire
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