Dans l’enquête sur le financement de plusieurs campagnes du Front national, Frédéric Chatillon a été mis en examen. Un proche de Marine Le Pen, Frédéric Chatillon, a été mis en examen, notamment pour « escroquerie », dans l’enquête sur le financement de plusieurs campagnes du Front national, a rapporté une source judiciaire ce jeudi 29 janvier.
Après 48 heures de garde à vue, cet ancien responsable du syndicat étudiant d’extrême droite GUD a été présenté vendredi dernier aux juges van Ruymbeke et Buresi, qui l’ont également mis en examen pour « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux » et « blanchiment d’abus de biens sociaux », selon cette source, qui confirme une information du Monde .
Il s’agit là de la première mise en examen prononcée dans cette information judiciaire ouverte en avril 2014, qui concernait initialement les cantonales de 2011 et les législatives de 2012, mais qui a été élargie en septembre à la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2012. Le micro-parti de Marine Le Pen au cœur de l’enquête A l’origine, l’enquête portait sur le rôle joué auprès des candidats frontistes aux législatives par Jeanne, le micro-parti de Marine Le Pen, et la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon. Or, Riwal a également facturé ses services pour la présidentielle de Marine Le Pen, ce qui a justifié l’extension du périmètre de l’enquête.
Lors des législatives de 2012, c’est la double fonction de Jeanne qui a intéressé les enquêteurs : le micro-parti prêtait de l’argent aux candidats pour faire campagne et dans le même temps leur vendait des kits de campagne (photo, tracts, etc.). Le taux d’intérêt du prêt pouvait se situer autour de 6/7%, pour des kits coûtant environ 16.000 euros.
Le FN s’est toujours défendu de toute irrégularité, en faisant notamment valoir que « rien ne s’oppose » à ce que Jeanne « prête à des candidats aux élections » et que ses comptes sont régulièrement validés par la Commission nationale des comptes de campagne.
source : rtl info/afp
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