Tribune libre de Thomas Joly, Secrétaire général du parti de la France.
Le conflit social à propos des taxis et de leurs concurrents d’UberPop déchaîne les passions depuis quelques jours. Remettons-nous dans le contexte.
D’un côté, des chauffeurs de taxis excédés qui doivent payer une licence exorbitante, qui sont taxés à 60 % sur leurs bénéfices et qui pratiquent de ce fait des tarifs prohibitifs pour un service dont la qualité laisse fortement à désirer.
De l’autre, l’application UberPop qui permet à des particuliers de se transformer en chauffeurs de taxis sans payer ni taxe ni licence, et donc de casser les prix.
Enfin, un gouvernement totalement à la ramasse qui cherche à maintenir un système de prélèvement fiscal quasi-soviétique dans une Union Européenne acquise au marché mondial dérégulé, qui n’applique pas la loi à l’égard des chauffeurs UberPop, comme pour les clandestins entrés illégalement sur notre territoire qui ne sont jamais expulsés.
Cela aboutit donc à des scènes surréalistes de chauffeurs de taxis afro-maghrébins qui agressent d’autres coreligionnaires au milieu de voitures renversées et de pneus qui brûlent en plein Paris.
Tout d’abord, il faut faire un choix, soit on déréglemente complètement la profession et on laisse se développer la concurrence sauvage (plus de licences, plus de taxes, plus de normes), soit on interdit UberPop en appliquant réellement les sanctions encourues. Car je peux comprendre que le consommateur soit ravi de ce concept moins onéreux, mais dans ce cas, autorisons la vente de tous les produits à la sauvette, déréglementons toutes les professions libérales (des Uber Médecins, des Uber Avocats) voire les services publics (des Uber Policiers, des Uber Magistrats), tant qu’on y est !
La priorité est d’abord de refranciser la profession de taxi qui semble être devenue dans les grandes villes un métier exclusivement accaparé par étrangers (dans lesquels je compte les Français de papiers). Nul doute que la qualité du service s’en ressentirait et que nos compatriotes utiliseraient plus souvent ce mode de transport – comme ils fréquenteraient plus volontiers les transports en commun s’ils étaient mieux sécurisés et moins cosmopolites. Encore plus si l’État cessait de vampiriser les professions libérales pour maintenir l’assistanat social de toute la misère du monde et des Français « cassocialisés » par notre système aberrant.
Vaste programme donc (et applicable à toute l’économie nationale), mais encore une fois, la colonisation migratoire, le socialisme d’État et le mondialisme économique sont au cœur du problème…
Thomas JOLY – Secrétaire général du Parti de la France
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