Cela ne concerne pas les urgences pourtant très usitées par les patients étrangers… L’ardoise laissée par les patients non-résidents venus se faire soigner dans des hôpitaux parisiens est colossale.
Elle tient de la tradition française qui consiste à traiter d’abord et présenter la facture ensuite. Dès septembre, Algériens, Américains ou Italiens devront s’acquitter des frais avant d’être hospitalisés. La Pitié-Salpétrière, Pompidou, Necker ou encore Cochin, ces quatre hôpitaux parisiens reçoivent de nombreux patients étrangers qui, durant des années, ont laissé derrière eux des notes impayées. 118,6 millions d’euros non payés Les règles dans les hôpitaux de l’AP-HP viennent de changer car la dette est lourde :
118,6 millions d’euros en 2014. A l’hôpital Georges Pompidou, tous les patients étrangers payent désormais d’avance. En tête des mauvais payeurs, l’Algérie avec 31,6 millions d’euros, suivi par le Maroc, 11 millions, mais aussi les Etats-Unis, 5,7 millions d’euros non payés. Ces restrictions budgétaires ne concernent que les hospitalisations programmées, pas les urgences.
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