Un nouveau partenariat a été conclu lundi soir entre les Etats-Unis et la Turquie pour renforcer la coopération militaire contre l’Etat Islamique en Syrie. Au même moment, la Turquie continuait ses actions de répression face au PKK.
Les Etats-Unis et la Turquie ont décidé lundi de muscler leur coopération militaire pour éradiquer le groupe Etat islamique (EI) du nord de la Syrie, alors qu’Ankara a promis de continuer ses frappes contre les rebelles kurdes jusqu’à ce qu’ils déposent les armes. Ce nouveau partenariat vise à «établir une zone débarrassée de l’EI et d’améliorer la sécurité et la stabilité le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie», a déclaré un responsable militaire américain en marge d’une visite du président Barack Obama en Ethiopie.
Longtemps accusé de complaisance vis-à-vis des organisations radicales en lutte contre le régime de Damas, le gouvernement islamo-conservateur turc a opéré un virage après l’attentat suicide meurtrier de Suruç (sud de la Turquie), attribué à l’EI, et la mort d’un de ses soldats tué lors d’une attaque jihadiste à la frontière. Depuis vendredi, l’armée turque a mené plusieurs raids aériens contre des objectifs de l’EI en Syrie. Ankara a aussi donné son feu vert, longtemps attendu, à l’utilisation de la base d’Incirlik (sud) aux avions américains qui bombardent l’EI en Syrie et en Irak. Les détails de l’accord évoqué par Washington restent toutefois à définir.
Selon le responsable américain, il impliquerait un soutien turc aux «partenaires au sol» des Etats-Unis, à savoir les troupes de l’opposition syrienne modérée. En revanche, il ne s’agit pas d’instaurer la «zone d’exclusion aérienne» réclamée par Ankara. Par ailleurs, les Etats-Unis ont officialisé lundi la nomination d’un nouvel émissaire pour la Syrie, Michael Ratney, le 3e depuis le début de la guerre il y a quatre ans, Washington n’ayant pas abandonné son projet d’une solution politique entre Damas et l’opposition.
Le Premier ministre turc Ahmet (…)
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