Exclusif, interview de Majid Oukacha: «Le Coran prospère sur la peur et l’ignorance»

7 Nov 2015 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Dans son remarquable livre «Il était une foi, l’islam…*» Majid Oukacha, ex-musulman, démonte avec une force tranquille le Coran, livre qu’il a lu à maintes reprises. Interview de Dreuz.info
Oukacha montre au fil de quelque 450 pages ponctuées de nombreux versets et hadîts (actes et paroles de Mahomet), que l’islam est irrationnel, souvent inepte ou inapplicable, et sa morale bien étrange. Il relève les contradictions, absurdités, superstitions et considérations parfois grotesques de ce dieu et de son prophète. Pas d’imprécations ici, mais de la réflexion, une inclination pour la maïeutique qui s’exprime par de nombreuses questions au lecteur, et des reproductions de débats qu’ila tenus, où sont avancées des critiques fréquentes et les réponses de ceux qui ne doutent pas.

Fidèle à sa tradition de censure, la presse française classique n’en a pas dit un mot

Quelque 50’000 visiteurs ont visionné la présentation de son livre sur YouTube et des dizaines de milliers ses vidéos. Il est très actif dans les réseaux sociaux. Fidèle à sa tradition de censure, la presse française classique n’en a pas dit un mot.
Pour ma part, j’ai réalisé un petit test: signaler à toute la presse romande l’existence de ce livre avec coordonnées d’Oukacha.
Résultat attendu: 0 intérêt.
Interview de l’auteur… À propos des femmes, vous citez des versets implacables, et des paroles incroyablement méprisantes de Mahomet.(1) Ne pourrait-on pas vous accuser de choisir les pires et jamais les meilleurs ?

Tant dans le Coran que dans les hadîts Sahih -authentiques-, Muhammad et Allah ne m’apparaissent exprimer que le pire, surtout lorsqu’il s’agit de parler des femmes ou de LA femme

La religion islamique définie et défendue par le Coran contient essentiellement un code juridique, fait de commandements et d’interdits, des récits factuels relatant le passé d’une bonne vingtaine de prophètes autres que Muhammad, ainsi que les actions révolues ou à venir du Dieu Allah. Mon constat est sans équivoque: de tout cela, je n’ai tiré que des dogmes et des raisons d’agir incapables de satisfaire mes propres exigences rationnelles. À mes yeux, il n’y a absolument rien de «meilleur» dans le Coran. Lorsqu’il s’agit de vanter sa valeur morale, les seuls passages de ce livre que citent des musulmans occidentalisés sont en général une ultra-minorité de versets, parmi 6236, qui ne sont même pas juridiques et qui, de surcroît, ne contredisent absolument pas le caractère esclavagiste, misogyne et intolérant envers la liberté de pensée inhérent aux pires lois coraniques. Tant dans le Coran que dans les hadîts Sahih -authentiques-, Muhammad et Allah ne m’apparaissent exprimer que le pire, surtout lorsqu’il s’agit de parler des femmes ou de LA femme.
J’ai reçu la brochure d’un mouvement de jeunes humanitaires, Wamy UK, qui récoltait des fonds à Neuchâtel. Elle affirme que «le Coran est exempt d’inexactitudes scientifiques». Qu’en est-il ?
Les erreurs scientifiques démontrant la caducité des textes sacrés islamiques occupent une partie non-négligeable de mon livre et je peux vous dire qu’il y en a suffisamment pour ôter tout bénéfice du doute vis-à-vis des errements théoriques enseignés par Muhammad durant son prophétat.

Dans le Coran, on nous parle d’une terre ayant la forme d’un tapis, du sperme masculin s’auto-transformant en embryon dans le corps de la femme, loin de l’ovule qui demeure ignoré

Dans le Coran, on nous parle d’une terre ayant la forme d’un tapis, de cieux situés AU-DESSUS de cette terre ayant la forme d’une sphère patatoïde qui «lévite» dans l’univers et non AUTOUR, du sperme masculin s’auto-transformant en embryon dans le corps de la femme, loin de l’ovule qui demeure ignoré, du squelette précédent la chair dans le développement embryonnaire, alors que dans la réalité c’est l’ordre inverse qui se produit, des animaux et des arbres qui se prosternent afin d’honorer Allah, etc. Des absurdités scientifiques dans le Coran, quand on ne s’interdit pas d’en trouver, on en trouve.
Dans la Tribune de Genève, Hafid Ouardiri dit ceci à propos de la violence du Coran: « … il serait faux et contraire à l’enseignement de l’islam, message essentiellement d’amour et de miséricorde, que d’interpréter sur les 6300 versets qu’il contient comme les 5 qui contiennent un appel à tuer hors de leur contexte historique révolu. » Que lui répondez-vous ?
suite : http://www.dreuz.info/2015/11/02/exclusif-interview-de-majid-oukacha-le-coran-prospere-sur-la-peur-et-lignorance/

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