Ce jeudi, une vague de migrants a tenté d’envahir l’entrée du tunnel sous la Manche, l’autoroute a été coupée dans les deux sens et près de 400 grenades lacrymogènes ont dû être tirées par les CRS. Les heurts entre clandestins et forces de l’ordre se multiplient.
«Depuis le début de l’après-midi, nous tentons de contenir les vagues de migrants qui se succèdent mais la situation devient de plus en plus compliquée», indique Rodolphe Guilhem, CRS de la compagnie 57 envoyée de Carcassonne à Calais pour sécuriser les lieux. Par centaines, les migrants ont tenté depuis 14 heures de s’introduire dans le tunnel sous la manche ou dans les camions aux abords de Calais. L’autoroute a été bloquée plusieurs heures et sur plusieurs kilomètres pour que les policiers et gendarmes mobiles puissent empêcher les migrants de traverser illégalement la Manche.
Certains échangeurs ont également dû être fermés et le trafic était particulièrement compliqué sur l’A16, au niveau de la sortie 42 et aux abords du tunnel sous la Manche. Les tentatives des clandestins pour se rendre en Angleterre sont plus fréquentes en milieu de semaine lorsque le trafic des camions est plus dense, expliquent les policiers. D’autant que les migrants tentent désormais de passer en pleine journée alors qu’ils attendaient la tombée du jour auparavant.
«Notre rôle consiste à refouler les migrants qui tentent de se rendre en Angleterre pour éviter les accidents et aussi les empêcher de se rendre illégalement en Angleterre», explique Rodolphe Guilhem. «Cet après-midi, nous avons été face à plus de 400 migrants par moment. Ces derniers sont de plus en plus organisés: ils surgissent pas dizaines sur des distances de plus en plus étendues pour que nous dispersions nos forces. Ils n’hésitent plus à venir à notre contact. Nous avons reçu des projectiles. Sur les dernières 24 heures, nous avons utilisé plus de 400 (…) Lire la suite sur Figaro.fr
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