Il y a quelques jours, Manuel Valls s’inquiétait de la montée du salafisme. La France compte une centaine de mosquées salafistes, dont trois ont été fermées depuis les attentats du 13 novembre. À
Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), pour empêcher les prières de rue, le maire plaide pour la réouverture d’une de ses mosquées.
De l’autre côté de la rue, une école primaire Depuis quatre mois, cinq fois par jour, des musulmans prient en plein air. De l’autre côté de la rue : la cour de récréation d’une école primaire. De sources policières, certains de ces hommes ont leurs avoirs gelés par la justice française, d’autres sont interdits de sortie du territoire ou assignés à résidence.
L’ancien lieu de culte musulman de Lagny a été fermé après les attentats de novembre 2015. Avec l’état d’urgence, les forces de l’ordre ont pu perquisitionner cette mosquée. Les enquêteurs y ont découvert un disque dur, des documents sur le jihad et une école coranique non déclarée. L’ancien imam, Mohamed Hammoumi, est accusé de prêches antisémites et d’endoctrinement de jeunes en vue du jihad. La municipalité se bat désormais pour que les musulmans aient un lieu de culte avant le ramadan, qui débute début juin.
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