Après le Brexit, la France et l’Allemagne ne sont pas tout à fait sur la même longueur d’onde. Les discours divergent. La France veut un divorce rapide entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne. “Il y a une certaine urgence. Il en va des intérêts des Britanniques comme des Européens à ce qu’on ne laisse pas une période d’incertitude qui aura des conséquences financières, économiques, politiques”, a ainsi affirmé Jean-Marc Ayrault.
Préserver la Grande-Bretagne Pour l’Allemagne, la situation est suffisamment grave. Un ultimatum n’apporte rien. “Il ne faut pas tirer des conclusions hâtives et définitives de ce référendum britannique”, a de son côté lancé Angela Merkel. L’intérêt pour Berlin est de préserver la Grande-Bretagne, son grand allié libéral en Europe et l’un de ses principaux partenaires commerciaux. Paris a de son côté des raisons politiques. Il s’agit d’empêcher les partis nationalistes de prospérer sur l’idée que sortir de l’Europe serait sans conséquence.

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