La mairie de Cannes interdit le burkini sur ses plages : « C’est l’uniforme d’un mouvement contre lequel nous sommes en guerre »

11 Août 2016 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Deux jours après l’annulation d’une journée destinée aux femmes porteuses de burkini dans une piscine de Marseille, la polémique sur cette combinaison de bain intégrale, couvrant tout le corps de la tête aux chevilles, rebondit. Par un arrêté municipal pris le 28 juillet 2016, remarqué par les internautes et relayé sur Twitter jeudi 11 août, la ville de Cannes a interdit, jusqu’au 31 août, l’accès aux plages aux personnes dont la tenue ne respecterait pas « la laïcité ».
Deux jours après l’annulation d’une journée destinée aux femmes porteuses de burkini dans une piscine de Marseille, la polémique sur cette combinaison de bain intégrale, couvrant tout le corps de la tête aux chevilles, rebondit. Par un arrêté municipal  pris le 28 juillet 2016, remarqué par les internautes et relayé sur Twitter jeudi 11 août, la ville de Cannes a interdit, jusqu’au 31 août, l’accès aux plages aux personnes dont la tenue ne respecterait pas « la laïcité ». 
Une mesure qui ne vise « pas le voile, la kippa ou la croix », mais les signes jugés « ostentatoires », explique à francetv info le directeur général des services de la mairie, qui considère le burkini comme « un signe d’adhésion au jihadisme ».
 
« Le burkini n’est pas une tenue, mais un uniforme » Le directeur général des services, Thierry Migoule, assure pourtant que ce sont trois autres raisons qui expliquent l’interdiction du burkini. Ce vêtement, plus ample qu’une combinaison et conçu pour la baignade, poserait « un problème d’hygiène » et un risque pour la sécurité de la personne qui la porte et des sauveteurs, « qui n’ont pas appris à sauver des gens tout habillés ». Enfin, la mairie craint des troubles à l’ordre public : « Dans ce contexte d’état d’urgence, on ne sait pas comment les gens pourraient réagir devant des tenues provocatrices. »
Aux yeux de Thierry Migoule, le burkini n’est « pas une tenue, mais un uniforme ». Ce maillot de bain couvrant l’intégralité du corps, y compris les cheveux, vendu comme une façon pour les femmes voilées de se baigner sans se découvrir, est, à ses yeux, « un signe ostentatoire d’adhésion à un mouvement qui nous combat, au jihadisme. » Pour lui, ce qui fait du (…) Lire la suite sur Francetv info

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