Alors que François Hollande suscite un rejet quasi unanime des Français, de droite comme de gauche, une soixantaine de pipoles bien-pensants viennent de publier une tribune pour essayer de sauver le Président élu le plus impopulaire de l’histoire des marécages boueux dans lesquels ils ne cessent de s’enfoncer.
Les noms des signataires fleurent bon la gauchosphère ringarde et déconnectée des enjeux de l’époque : Catherine Deneuve, Yohann Diniz (qui s’était vanté d’arracher les affiches officielles du Front national, ce qui est un délit), Bruno Masure, Sylvie Testud, Denis Podalydès, Irène Jacob, Zoxea, Fethi Benslama, Benjamin Biolay, Laure Adler, Mazarine Pingeot, Dominique Besnehard ou encore Gérard Darmon.
Ces grandes consciences s’imaginent que les Français les écouteront. Elles ont tout faux. De la même manière que Beyoncé a plombé la campagne de la candidate Clinton, l’avis des artistocrates socialistes français n’intéresse plus personne. Momies sorties du sarcophage de discrétion dans lequel François Hollande les avaient jusqu’alors confinées, ces pipoles semblent en guerre contre le peuple. Les ploucs et les beaufs seraient des crétins, des cons qui n’ont pas compris à quel point François Hollande avait fait du bien à la France lors de son quinquennat. Victime d’une immonde propagande ourdie par sa gauche et par sa droite, le Président ne serait pas compris des Français !
« Dès le départ, François Hollande a fait face à un incroyable procès en illégitimité. Ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle. Il perdure encore aujourd’hui malgré la stature d’homme d’État que François Hollande a parfaitement incarnée, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées », peut-on lire dans cette tribune. Quoi ? Comment ? Notre grand ami François illégitime ? Ce n’est pas possible, il a toujours été si bon avec nous.
Contrairement à ces vedettes richissimes et moralisatrices, les Français du bas n’ont pas la chance de dîner à l’Élysée pour écouter les confessions du Machiavel de la rue de Solférino. Ils le jugent donc sur des faits, sur la politique qu’il a menée : l’insécurité chronique, les manifestations quotidiennes, le chômage en hausse, la crise qui perdure, la fiscalité, le terrorisme islamiste, la chute des résultats scolaires, la place de la France dans le monde, la famille attaquée… Bref, toutes ces petites choses dont François Hollande s’est moqué pendant cinq ans et qui nous concernent au premier chef.
Cette lettre collective a-t-elle été commandée au sommet ? C’est une possibilité. Les socialistes ont toujours été soutenus par un réseau de célébrités médiatiques qui, de la sorte, se rachetaient une virginité politique à peu de frais. Tout le monde y gagnait : la vedette devenait un « artiste engagé » et les socialistes se faisaient passer pour les uniques protecteurs des arts et des lettres… Un procédé qui montre de sérieux signes d’usure.
La décence aurait dû leur faire entendre que les Français ne bénéficient pas des mêmes conditions d’existence qu’eux. Sourds aux cris d’un peuple qui refuse de mourir, les élites socialistes croient pouvoir nous faire penser que le pain noir de Hollande était de la brioche. Il n’y a pas de secret ou de vérité cachée. Un Président si mal aimé ne peut avoir été que calamiteux.
Gabriel Robin
Source : http://www.bvoltaire.fr
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