RSI: Les gauchistes insultent les travailleurs !

19 Déc 2016 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

RSI: quand les journalistes d’un quotidien qui ne survit que grâce aux subventions se permettent de cracher sur un travailleur à son compte:
Le RSI, il y a deux points de vue sur son fonctionnement.

Il y a le point de vue de ceux qui le subissent et qui ont envie de se taper la tête contre les murs au bout d’une dizaine de nuits blanches passées à se demander comment ils vont payer les indus qui leur sont demandés de façon comminatoire. Ceux-là s’appellent des entrepreneurs.

Et il y a le point de vue de ceux qui trouvent qu’après tout c’est pas si grave, et puis ça fait payer des salauds de patrons qui se gavent (sans doute, on n’a pas de preuve, mais le soupçon général et collectif en tient lieu) sur le dos de la bête. Ceux-là s’appellent les bobos et autres défenseurs zélés de la grande aliénation sociale par le salariat. Parmi eux figurent les journalistes de Libération qui se livrent à une répugnante campagne de mépris social pour un petit artisan auto-entrepreneur du Nord.

Rien n’est jamais trop bon, trop utile, pour vanter l’asservissement humain!
L’auto-entrepreneur qui ne comprenait rien à ce qui lui arrivait

Il s’appelle Jonathan Colmont, il habite Escaudoeuvres, près de Cambrai. Il est peintre en bâtiment, sous statut d’auto-entrepreneur. Un jour, il découvre ce qu’il va devoir payer au RSI:

En quelques jours, la vidéo est vue plusieurs millions de fois.

Comme 90% (et même plus) des assujettis du RSI, il ne comprend rien à ce qui lui arrive et se trompe dans les calculs. Entretemps, il est devenu une vedette.
Le pseudo-fact-checking de Libération

Dès le 1er décembre, Libération rédige un fact-checking  peu amène sur le sujet. L’article est classé dans la catégorie « désintox », ce qui laisse supposer que l’auteur de la vidéo a intentionnellement menti sur les taux de prélèvement du RSI pour tromper ses spectateurs.

On connaît la technique de Libération: dix voyous qui attaquent une voiture de police au débotté dans une banlieue, c’est une révolte saine contre un ordre injuste. Un auto-entrepreneur qui dénonce maladroitement le racket du RSI, c’est un agent du grand capital qui cherche à tromper les masses laborieuses. Le pauvre n’est respecté que s’il reste pauvre et s’il ne cherche pas à sortir de sa condition. Qu’il s’imagine s’en sortir en se donnant du travail et là, il faut l’écraser comme une mouche…

Suite et source : maviemonargent

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