La candidate pourra emprunter au microparti du fondateur du FN
Ils ne s’adressent plus la parole et se retrouveront devant les tribunaux dès le 5 janvier. Mais Marine Le Pen pourra malgré tout compter sur l’argent de son père pour financer sa campagne. « Un accord constructif a été trouvé », précisait hier l’entourage de Jean-Marie Le Pen. Une information que le FN n’a pas commentée hier.
Le « Menhir » mobilisera à nouveau son microparti, Cotelec, pour donner un coup de pouce à sa fille. Celle-ci, à un mois de son entrée officielle en campagne, peine à lever des fonds. Notamment parce que les banques font toujours la sourde oreille.
Un donateur encombrant
C’est donc la fin de trois mois de suspense. Dès septembre (voir nos éditions du 12 septembre), des négociations avaient été engagées. Jean-Marie Le Pen fait alors savoir qu’il est prêt à mettre la main à la poche via Cotelec — dont la seule mission est de financer le FN et qui continue à le faire depuis la rupture entre le père et la fille — pour la présidentielle. Mais Marine Le Pen, qui souhaite couper définitivement les ponts avec son père, cherche à se débarrasser de l’encombrant donateur… Début décembre, le secrétaire général du FN, Nicolas Bay, demande donc aux sympathisants du Front de ne plus prêter de l’argent à Cotelec — une habitude pour certains puisque ce microparti fonctionne comme une banque et rembourse les prêteurs avec des intérêts.
En lieu et place, prière de s’adresser directement au FN. « Du sabotage », rugit Jean-Marie Le Pen, qui ne goûte pas la perspective de voir ses donateurs écartés. « Cotelec peut se retrouver en faillite si les prêteurs s’en vont », moque un proche de Marine Le Pen. Le FN ne peut toutefois pas aller jusqu’au bout de sa logique : le parti d’extrême droite n’a en effet toujours pas trouvé de banque pour financer les 12 M€ de sa campagne. Il a donc été contraint d’accepter le « cadeau » de (…)
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