Les manifestations islamistes se poursuivent à Clichy, en région parisienne. Les musulmans, notamment encadrés par les Frères Musulmans de l’UOIF et du CCIF, exigent la restitution d’une mosquée illégale.
Dimanche midi, entre 600 et 800 personnes, selon la préfecture, se sont réunies devant la mairie de Clichy pour un « rassemblement citoyen ». Ils dénoncent la fermeture, il y a une dizaine de jours, de la salle de prière de la rue d’Estienne d’Orves. La ville et les associations de musulmans étaient liées par un bail précaire arrivé à échéance en juin dernier. Et le maire (LR) Rémi Muzeau a décidé de transformer le lieu en médiathèque.
Sur une estrade, devant le parvis de la mairie, fermé à la population et encadré par un important dispositif policier, fidèles et élus locaux se relaient au micro pour demander « un lieu de culte digne ». « On s’est rassemblés pour faire valoir nos droits », lâche Hamid Kazed, le président de l’Union des associations des musulmans de Clichy.
Les islamistes exigent une mosquée suite à la fermeture des locaux qu’ils occupaient illégalement. Les associations et la mairie sont toutefois en discussion pour tenter de trouver une sortie de crise. La ville a proposé d’installer un chapiteau, rue du Général Roguet, pour une durée de six mois, mais l’Union des associations de musulmans de Clichy réclame une solution qui ne serait pas que provisoire.
Une prière de rue a eu lieu vendredi dernier (voir ici). Officiellement, en France, le trouble à l’ordre public pour « attroupement » peut être puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende. Mais le gouvernement français refuse de réprimer les masses islamiques dont il recherche l’appui.
Source : http://breizatao.com
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