Des manifestations anti FN et Macron dégénèrent à Paris et Rennes. Des heurts entre manifestants et policiers ont eu lieu jeudi à Paris et à Rennes, lors d’une manifestation « anticapitaliste » et « antifasciste » de lycéens qui affirment refuser le choix entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour la présidence.
« Il y a eu quelques dégradations de mobilier urbain », entre la place de la République et celle de la Bastille, d’après la préfecture de police de Paris contactée par Reuters.
Des fumigènes et des verres ont été lancés contre la police, qui a riposté avec des gaz lacrymogènes, rapporte une journaliste de Reuters présente sur place.
Les lycéens étaient appelés jeudi à manifester place de la République à Paris, à l’appel de mouvements se disant « antifascistes » et « anticapitalistes ».
Dans un communiqué, l’Union national lycéenne (UNL) appelle les lycéens à se mobiliser contre le résultat « qui ne [les]représente pas », et à faire « barrage au FN ».
Environ 500 personnes étaient réunies sur la place à 11 heures, d’après un journaliste de Reuters, avant de prendre la direction de la place de la Bastille, puis celle de la Nation.
Plus tôt dans la journée, quatre établissements parisiens avaient été totalement bloqués, et six lycées partiellement avec des barrages filtrants.
Au total, une vingtaine de lycées de la capitale étaient concernés par ces blocages et ces rassemblements, à l’appel des syndicats de lycéens, d’après le rectorat de Paris.
A Rennes, près de 2.000 manifestants – des lycéens, mais aussi des étudiants et des militants d’extrême gauche – ont manifesté.
Il y a eu des échanges gaz lacrymogènes et de fumigènes entre manifestants et forces de l’ordre, a constaté sur place un correspond de Reuters.
Quelque 300 manifestants se sont retrouvés dans les rues de Nantes avec les slogans habituels, comme « Nantes debout, soulève-toi », sans faire de dégâts.
« On appelle à la mobilisation contre le candidat de l’extrême droite Marine Le Pen, et le candidat de l’extrême finance, Emmanuel Macron », a dit Giuseppe Aviges, secrétaire général du syndicat UNL-SD, qui a appelé à la manifestation.
Différentes mobilisations s’organisent depuis plusieurs jours dans les lycées français, pour faire valoir un « ni Le Pen ni Macron » à la présidence.
reuters
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