C’est devenu un sujet de campagne pour les élections législatives. Depuis la parution d’un article du Parisien, jeudi 18 mai, sur le harcèlement de rue contre les femmes du quartier Chapelle-Pajol, à Paris, nombreux sont les responsables politiques qui se sont saisis de ce problème. Après Valérie Pécresse qui a demandé vendredi 19 mai au président de la République « d’agir » vite, le député PS de l’Essonne Malek Boutih a proposé, quant à lui, une solution plus radicale ce dimanche 21 mai : « Dégager tous les gens qui emmerdent les femmes ». Autre proposition avancée cette fois lundi 22 mai par la fondatrice d’Osez le féminisme, Caroline de Haas : « Élargir les trottoirs »….
Ex-conseillère de Najat Vallaud-Belkacem au ministère des Droits des Femmes, Caroline de Haas est également candidate aux législatives dans la 18e circonscription de Paris. Selon elle, le problème du harcèlement de rue relève surtout de l’aménagement urbain. « On pourrait élargir les trottoirs pour qu’il y ait plus de place et qu’il n’y ait pas de cohue dans ces endroits-là », assure-t-elle sur franceinfo: dimanche 21 mai :
Dans tous les quartiers où il y a un problème d’espace, où il y a une concentration de personnes qui restent à la même place toute la journée, il y a des violences à l’encontre des femmes. On pourrait élargir les trottoirs pour qu’il y ait plus de place et qu’il n’y ait pas de cohue dans ces endroits-là. On pourrait aussi mettre de l’éclairage pour faire en sorte que, quand on circule dans la rue, il n’y ait pas de coins sombres.
Vendredi 19 mai, la maire de Paris Anne Hidalgo a assuré qu’elle ne tolérera pas « qu’un quartier soit en proie à des actes de discrimination à l’égard des femmes. Cela ne correspond ni aux valeurs de Paris, ni aux valeurs de la République ».
ar ailleurs, le collectif de lutte contre le harcèlement de rue du quartier La Chapelle sera reçu ce lundi 22 mai par le gouvernement.
Source : lelab.europe1.fr
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