Jared Taylor est le fondateur de la revue American Renaissance. Ancien journaliste, notamment au Washington Post, il était présenté en novembre 2016 par l’Obs comme « l’une des icônes de l’Alt-Right (“la droite alternative“) » ayant favorisé la victoire de Donald Trump. Au lendemain des événements dits d’Evergreen, il témoigne pour Minute de la folie du racisme anti-blanc qui règne dans son pays. Extrait :
« Evergreen State College est un petit établissement dans l’Etat de Washington, sur la façade Pacifique. Depuis quelque années, les étudiants non blancs ont pour habitude de choisir un jour dit « jour d’absence ». Durant cette journée, tous les étudiants, sauf les blancs donc, se réunissent hors des locaux de l’établissement pour discuter sur le « racisme » et « l’oppression » que ferait régner la société « blanche ». Mais cette année les choses sont allées encore plus loin. Tout ce qui était blanc, étudiants ou enseignants, a été sommé de quitter l’université durant cette journée afin que les Noirs ou les Hispaniques puissent plus à leur aise discuter de cette prétendue « oppression ». Cette exigence incroyable a été acceptée par tout le monde. Ou presque. Un professeur de biologie, Bret Weinstein, a dénoncé ce racisme anti-blanc et a annoncé son intention de rester ce jour-là dans l’université. Aussitôt, les étudiants noirs, mais aussi de nombreux Blancs, ont tenté de s’en prendre à lui physiquement. Il n’a dû son salut qu’à la protection de la police. Weinstein a été traité de « raciste » et les étudiants ont exigé son licenciement. En vain, pour l’instant. »
Ces événements d’Evergreen ont-ils eu un écho national important aux Etats-Unis ?
« Oui car la confrontation entre Weinstein et les agitateurs a été filmée et mise sur internet. Beaucoup de monde, même à gauche, a trouvé lamentable le comportement de ces étudiants. J’emploie ce terme « d’étudiants » pour me faire comprendre d’un public français mais, en réalité, Evergreen est davantage un lieu où l’on va après l’équivalent du Bac. On n’y fait pas des études de bon niveau.
La discrimination soi-disant « positive » a toujours été la discrimination officielle contre les Blancs. Mais comme malgré tous ces efforts de discrimination en faveur des « minorités », celles-ci réussissent globalement moins bien que les Blancs ou les Asiatiques, le système est obligé d’aller encore plus loin dans l’accusation contre les Blancs et leurs responsabilités dans l’échec de ces minorités. […] La victoire de Donald Trump a rendu folle de rage la gauche américaine des campus. Tout ce qui n’est pas d’extrême gauche n’a pas droit de cité ou le fait à ses risques et périls. Il est quasiment impossible à quelqu’un de droite d’agir ouvertement dans une université. La violence contre lui serait aussitôt légitimée. »
Les médias français parlent d’une hausse des tentions raciales due à des « crimes de haine » commis par des Blancs depuis le début de l’année. Vrai ?
« Cette hausse est surtout une fabrication médiatique. Au lendemain de la victoire de Trump, un certain nombre de faits divers ont été montés en épingle. Passée l’excitation des premiers jours, il s’est avéré que plusieurs de ces faits étaient totalement inventés. Mais les médias comme les organisations de gauche avaient besoin de culpabiliser les Américains ayant voté pour Trump. »
Source : http://lesalonbeige.blogs.com
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