Après la polémique créée par l’augmentation du nombre de vaccins obligatoires, la ministre de la Santé envisage une «clause d’exemption» pour les parents réticents. Car la méfiance est grande face aux effets indésirables. Des parents appellent les pouvoirs publics à plus de transparence et d’indépendance à l’égard des firmes pharmaceutiques.
Madame la Ministre,
Non, nous ne sommes ni inconscients ni mal informés. Non, il ne suffira pas de faire auprès de nous de la «pédagogie». Car nous savons que les vaccins ont permis de faire disparaître des épidémies invalidantes, voire mortelles. Nous sommes convaincus de l’importance de faire vacciner massivement les populations. Nous savons aussi que si une part significative de la population cesse de se faire vacciner, des épidémies, jusqu’ici disparues, referont surface. Ce n’est donc pas par ignorance que nous sommes en France des millions de parents, de médecins et de professionnels à nous opposer à votre projet d’élargir l’obligation vaccinale chez les nourrissons et les jeunes enfants de trois à onze – c’est-à-dire à l’ensemble des vaccins recommandés en 2017. Selon une enquête rendue publique en septembre 2016, près d’un Français sur deux se méfie de leurs effets secondaires, avançant des raisons qu’il serait honnête de ne pas réduire à une peur irrationnelle véhiculée par les lobbys antiscientifiques et antivaccinaux.
On appelle cela le «rapport bénéfices-risques». Quand vous avez des nourrissons et que vous les amenez chez votre pédiatre, il vous explique qu’il faut faire tous les vaccins recommandés par les autorités sanitaires, dans la mesure où le rapport bénéfices-risques de la vaccination recommandée est positif. Entendez par là que, s’il est officiellement reconnu que les vaccins présentent des risques pour la santé, le bénéfice lié à la protection des populations est supérieur au risque présenté pour l’organisme humain. Le problème est que, si ledit bénéfice est connu, communiqué, et expliqué, les risques (…)
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