Sartrouville : le désarroi des riverains face aux jeunes qui occupent la place Nationale

30 Juil 2017 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Les nuisances engendrées par un groupe de jeunes qui « squattent » la place Nationale désespèrent les habitants.
Pour eux, c’était censé être le début d’une nouvelle vie, plus confortable. Cet appartement qu’ils ont acheté grâce à l’accession sociale à la propriété devait faire d’eux d’heureux propriétaires. Malheureusement, la belle histoire s’est rapidement transformée en cauchemar. En cause, les nuisances engendrées par un groupe de jeunes qui « squattent » la place Nationale de Sartrouville, située dans le quartier du Vieux Pays, et qui désespèrent ces nouveaux habitants, installés pour la plupart depuis deux ou trois ans.
Vandalisme, deal, dégradation et tapage nocturne, Sandrine* n’en peut plus. Arrivée il y a deux ans de Nanterre (Hauts-de-Seine), elle a déjà porté plainte après que son box, situé dans le parking a été cambriolé. « Le problème est qu’ils ont accès au parking et que c’est devenu une zone de non-droit complète », indique-t-elle.
Une situation qui suscite une crainte permanente chez elle. « On a la boule au ventre dès qu’on rentre chez nous. Ils squattent le hall et il faut se faufiler pour rentrer chez soi. » « Jusqu’à présent il n’y a pas eu d’atteintes physiques mais il ne manque plus que ça », souffle Elios*, son concubin. « Parfois on a l’impression, que nous sommes les intrus… », lâche Rose* qui habite également la place.
Parfois, certains tentent l’intimidation. « Un jour, je suis allé dans leur repaire et j’ai dû leur faire croire que j’avais fait de la prison pour récupérer des choses qu’ils m’avaient volées dans le box », indique un habitant à la musculature avantageuse. Mais tous n’ont pas l’envie ou le courage d’utiliser ce genre de procédé qui pourrait se retourner contre eux.
 
Les dégradations, comme dans ce hall d’immeuble, se multiplient. DR. 
Si des pétitions ont été signées et des mains courantes déposées, les habitants ont l’impression de ne pas être pris en considération. « On est les sacrifiés de Sartrouville », tranche David, (…)
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