Malgré tous les efforts de propagande des médias subventionnés, malgré tous les chantages à la famille syrienne… 61% des Français sont toujours opposés à l’accueil des migrants ! C’était le résultat d’une enquête IFOP pour Atlantico publiée le 11 août dernier.
Et si c’était de chercheurs allemands que venaient la solution pour nos élites ?
Réduire la xénophobie
De quelle manière peut-on réduire la xénophobie et renforcer l’altruisme ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre plusieurs chercheurs de l’université de Bonn sous la direction du psychiatre Rene Hurlemann.
Les chercheurs ont tenté de démontrer dans une étude que l’exposition à l’hormone « oxytocin » mêlée à l’augmentation de pression sociale améliorait significativement la propension à la générosité monétaire envers les migrants, même lorsque les sujets en ont une opinion défavorable. Cette étude a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Et dans cette étude, le professeur explique d’abord pourquoi les occidentaux sont défavorables aux migrants : « C’est en partie dû à l’évolution. Ce n’est qu’à travers la solidarité et la coopération à l’intérieur de son propre groupe qu’il était possible d’élever des enfants et de survivre tout en étant en compétition contre des groupes rivaux inconnus pour de faibles ressources dans les temps préhistoriques. »
Mais le professeur admet que « d’un point de vue neurobiologique, les sources de la xénophobie et de l’altruisme ne sont pas encore précisément comprises. »
Le déroulement des tests
Trois batteries de tests ont été réalisées. 183 allemands nés en Allemagne ont été testés.
Premier test : Les participants ont reçu 50 euros à distribuer ou non à 50 profils dont les besoins étaient décrits dans un petit dossier. Ils pouvaient donner entre 0 et 1 euro à chaque fois. Les personnes testées pouvaient garder l’argent en supplément.
Première surprise, les migrants pauvres ont reçu 20 % de plus que les pauvres allemands.
Deuxième test : La même configuration a été conservée mais la moitié du groupe testé a été exposé à l’hormone oxytocin via spray nasal. L’autre moitié a été exposée à un placebo.
Sous l’influence hormonale, les personnes ayant une attitude favorable aux migrants ont donné deux fois plus qu’avant mais les opposants aux migrants n’ont pas donné plus.
Troisième test : Même configuration que le deuxième test mais les chercheurs ont présenté aux individus la donation moyenne effectuée lors du premier test. L’idée était de rajouter une forme de pression sociale.
Résultat : « Même les personnes avec des attitudes négatives à l’égard des migrants ont donné jusqu’à 74 % plus aux réfugiés que dans le deuxième test. »
La combinaison de l’exposition à l’hormone et de l’imposition d’une pression sociale serait donc un « remède » à la xénophobie.
Mais la méthodologie de l’étude laisse clairement à désirer. D’énormes biais sont possibles. On aurait par exemple aimé une deuxième session de test, sans exposition aucune à l’hormone afin de voir si la combinaison était réellement pertinente ou bien si la pression sociale seule était suffisante.
Enfin, la finalité morale de telles expériences est clairement sujette à caution. Le contrôle des émotions d’une population à l’aide d’une drogue rappelle d’ailleurs tristement le film Equilibrium….
Source : breizh-info.com
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