Islamisme, radicalisation… : les terribles vérités d’un principal de collège à la retraite

28 Août 2017 | Revue-de-Presse | 0 commentaires

Le Figaro reprend les bonnes feuilles de « Principal de collège ou imam de la République », le livre-choc d’un principal de collège qui a officié dans trois des collèges les plus sensibles de Marseille.

La description que fait Bernard Ravet fait froid dans le dos. Celui-ci a été principal pendant quinze ans dans « trois des collèges marseillais les plus difficiles ». En retraite depuis 2015, libéré du devoir de réserve des fonctionnaires, il publie « Principal de collège ou imam de la République », livre coup de poing – dont Le Figaro a publié certains extraits – qui décrit sans fard le quotidien des établissements scolaires des quartiers nord de Marseille. 
« Putes », « salopes », parce qu’en jupe

« Il faut en finir avec la loi du silence qui pèse sur l’impact du religieux dans certains établissements » appelle Bernard Ravet. La radicalisation religieuse « frappe à la porte de dizaines d’établissements (…) imposant ses signes et ses normes dans l’espace scolaire, dans les cours de récréation, les cantines, les piscines. Longtemps, je me suis tu. Par respect du devoir de réserve. (…) Par peur d’être accusé d’islamophobie ou de racisme rampant », avoue-t-il.
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Les anecdotes sont terrifiantes. Des enseignantes accueillies aux cris de « putes » et de « salopes » lors des sorties scolaires parce qu’elles portent des jupes… des barbus dealers qui se postent aux abords du collège pour vendre la drogue en assurant qu’une telle pratique n’était pas incohérente puisque « les consommateurs ne sont pas musulmans, que la drogue tue les mécréants, que ce n’est pas contraire à l’islam… », les exemples de radicalisation sont légion. 
La bataille du voile

En 2000, relate Le Figaro, reprenant les extraits du livre de Bernard Ravet, la moitié des élèves du collège dans lequel il avait la charge respectait le ramadan, « en 2013, nous étions à 90% ou 95% ». De même, la question du voile est « une bataille pied à pied » assure Bernard Ravet. « La plupart se découvrent avant d’arriver à la porte. Mais certaines tentent de forcer le passage, de retarder au maximum le moment d’enlever leur voile, de pénétrer d’un mètre, de deux mètres, dans l’enceinte du collège », explique-t-il. Encore plus dramatique : ses seuls vrais soutiens pendant toutes ces années ont été les commissariats de police, non le rectorat.
source : valeurs actuelles.com

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