L’attaque au couteau perpétrée dimanche sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille a été revendiquée dans la soirée par l’organisation terroriste « État islamique », par l’intermédiaire de leur agence de propagande Amaq.
A Marseille, l’enquête se poursuit après la mort de deux femmes, des passantes qui ont été mortellement blessées par l’arme blanche que portait l’agresseur. Une dizaine de témoins ont été entendus. Ils rapportent avoir entendu l’agresseur crier « Allah Akbar » avant de porter les coups.
Connu pour des faits de droit commun, sous plusieurs identités, il n’avait « pas de papiers sur lui », mais a été identifié grâce à ses empreintes digitales, selon une source proche de l’enquête. Il a été rapidement abattu par des militaires de l’opération Sentinelle, après les sommations.
Comportement « étrange »
Mais le caractère terroriste de l’attaque n’est pas confirmé. Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, présent sur place en fin d’après-midi, a souligné des incohérences dans le comportement « étrange » du meurtrier : « [il] commence par commettre [son] crime sur une première personne, s’enfuit, puis revient sur ses pas pour tuer la seconde personne. »
Le maire LR de Marseille, Jean-Claude Gaudin, a quant à lui moins de doute. Pour lui, « c’est un attentat ».
our l’heure, une enquête a été ouverte pour « assassinats » et « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
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