Faute de places disponibles dans le centre de rétention administrative de Metz, trois policiers ont été contraints d’acheminer un ressortissant albanais en Bretagne. Un périple de 1.400 kilomètres.
Les faits pourraient faire sourire. Ils soulignent pourtant les difficiles conditions de travail des unités de police. Le 11 novembre dernier, une escorte composée de trois policiers prélevée sur les effectifs de Longwy, Briey et Conflans-en-Jarnisy (Meurthe-et-Moselle), a été contrainte de parcourir 1.400 km aller-retour, de nuit. Faute de places disponibles dans le centre de rétention administrative de Metz, les forces de l’ordre ont été contraints d’acheminer en Bretagne un ressortissant albanais sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) sans délai. L’homme avait été interpellé dans la soirée du 10 novembre lors d’une tentative de vol par effraction.
Ce périple intervient un mois et demi après le limogeage du préfet du Rhône, dont les services avaient laissé libre le futur auteur de l’attentat de Marseille, un Tunisien en situation irrégulière.
0 commentaires