Gérard Collomb s’est rendu à Tirana pour inciter l’Albanie à retenir ses ressortissants et à reprendre ceux qui occupent déjà 20% des places dans les centres d’accueil en France.
Avec ses 2,9 millions d’habitants, l’Albanie compte un peu moins d’âmes que la Bretagne. Un tiers de la population a déjà quitté le pays pour s’installer ailleurs en Europe. C’est dans la capitale de cet État sinistré, ex-pays communiste, miné par des soupçons récurrents de corruption, que Gérard Collomb est arrivé ce jeudi, pour deux jours de marathon diplomatique. Objectif: régler une bonne fois pour toutes les différends qui oppose Tirana et Paris sur la question migratoire.
Les rares Albanais qui passent le filtre de l’asile sont généralement acceptés en raison de la preuve qu’ils apportent des persécutions dont ils se disent victimes
Le sujet est brûlant. En 2017, les Albanais, bien qu’étant issus d’un pays dit «sûr» – c’est-à-dire répondant à des critères démocratiques suffisants pour l’Europe -, sont les premiers demandeurs d’asile en France: plus de 7.000 demandes en un an, soit + 135 % de hausse par rapport à 2016. Avec un nombre croissant de mineurs non accompagnés proie de réseaux …
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