Le renouvellement des conseils de prud’hommes, en 2018, a été l’occasion de voir arriver de nouveaux conseillers, et de constater que le secteur dit de « l’économie sociale » représente à présent un énorme pan des entreprises françaises.
Cette « économie sociale », ce sont les associations dites « loi de 1901 », des associations qui n’ont en principe aucun but mercantile.
La France compterait 1 340 000 associations.
Le premier problème que posent ces associations, c’est qu’elles vivent, pour beaucoup, de subventions.
Le « chiffre d’affaires » du secteur représente 38 milliards d’euros.
Il emploie 1,8 million de salariés, soit 10 % des salariés du privé.
Dans la mesure où ces associations vivent d’aides publiques (ministères, régions, départements, municipalités…), ou de versements de particuliers en déduction fiscale, on devrait les additionner statistiquement aux fonctionnaires.
Ces associations, vivant de subventions, sont à la merci d’un changement dans leur distribution.
Et quand une mairie ou un ministre veut fermer le robinet, nous sommes alors confrontés au chantage à l’emploi.
D’où la pérennité d’associations qui n’ont plus d’utilité.
Autre problème, soulevé à l’occasion du renouvellement des prud’hommes : dans certaines villes, les représentants des salariés peuvent être CGT et les représentants des employeurs… également !
Eh oui, la CGT est aussi un employeur, avec ses centaines de permanents !
Le conseil général du Val-de-Marne (communiste) produit une liste de 24 pages d’associations subventionnées.
Cela doit représenter plus d’un millier d’associations.
Parmi elles, les inévitables courroies de transmission des mouvements de gauche (SOS Racisme, etc.), et d’improbables groupes Palestine-Solidarité de Valenton ou d’associations pour l’art kanak.
Les anciens combattants de la FNACA et de la Fédération des déportés de la résistance existent dans la moindre des communes et sont toutes subventionnées, alors qu’il n’y a plus d’anciens déportés ou d’anciens combattants vivants, ou en tout cas en état de porter le drapeau.
Mis en examen pour escroquerie en bande organisée
Beaucoup parmi les plus grosses associations ont des frais de gestion et de collecte de dons très importants, parfois proches de la moitié de leur budget total.
C’est par exemple le cas de Greenpeace (44 %), d’Amnesty International (40 %).
Vous croyez aider les prisonniers politiques ou contribuer à sauver la planète ?
Pour 40 ou 44 % de vos dons, cela sert à gérer les dons et… à faire de la publicité, pour que, l’année suivante, les dons soient encore au rendez-vous.
Il y a enfin des associations dont les dirigeants ont été mis en examen pour escroquerie en bande organisée.
On se souvient de l’Association de recherche pour le cancer : en 2000, son président avait été condamné à quatre ans de prison ferme, 2,5 millions de francs d’amende et 200 millions de francs de dommages et intérêts.
Ce qui donne une idée des détournements.
Mais dans le même genre, on trouve Agir pour les enfants du monde, l’Association Mère Térésa pour les enfants (sans rapport avec mère Teresa !), etc.
Les escrocs font appel aux ressorts de la compassion pour solliciter les braves gens.
Des certifications et des audits se développent dans ce secteur, mais le maquis des associations est gigantesque et, bien souvent, il enserre la vie sociale du pays d’une véritable gangue gauchisante.
Francis Bergeron Article repris du quotidien Présent
Accord UE-Mercosur : une question de volonté
L'actuelle agitation en France à propos de l'accord entre l'Union Européenne et le Mercosur est tout à fait symbolique de...
0 commentaires