Après la déplorable gestion du dossier Atos et la perte du contrat du siècle avec l’Australie, un autre dossier vient noircir le bilan à venir du « Mozart » de l’économie Bruno Le Maire, et du jupitérien Macron…
Servier, fleuron de l’industrie pharmaceutique française, veut céder sa filiale Biogaran, qui produit près du tiers des médicaments manufacturés dans l’hexagone. Parmi les candidats au rachat, deux groupes indiens sont particulièrement pressentis : Aurobindo Pharma et Torrent Pharma. Rappelons qu’outre ses 250 salariés, Biogaran fait vivre indirectement près de 8.600 personnes via ses nombreux sous-traitants. Laissant présager de nouvelles destructions d’emploi. Ambiance…
Mais outre la perte de souveraineté industrielle supplémentaire que ce rachat constituerait, outre les emplois détruits, l’étude de ce dossier nous fait découvrir, une fois n’est pas coutume, l’existence d’une énième taxe, la «clause de sauvegarde » ainsi que nous l’apprend l’Express en date du 28 mai : « Tous les ans, le gouvernement fixe dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) une enveloppe de dépenses de médicaments remboursées par l’Assurance-maladie. Si les ventes dépassent ce seuil, les laboratoires doivent reverser à la Sécu entre la moitié et les trois quarts de la différence. Ainsi, sur les 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires affichés par les fabricants français de génériques l’an passé, près de 300 millions seraient retournés à l’Assurance-maladie par ce biais, soit 12 fois plus qu’en 2019 ! […] Pour Biogaran, cette clause de sauvegarde aurait représenté l’an passé près de 75 millions d’euros, d’après nos informations, soit un peu plus de 10 % du chiffre d’affaires du laboratoire estimé à 760 millions d’euros. En clair, la majorité de la marge aurait été mangée par cette ponction. Une situation que les candidats au rachat mettent dans l’équation pour justifier un prix plus bas. »
Une fois de plus, l’obésité étatico-fiscale aura précipité le déficit d’une entreprise pourtant prospère, et sa cession à un prix bradé à des investisseurs étrangers.
Au Parti de la France, nous en finirons avec cette gabegie néo-bolchevique qui saigne à blanc les Français actifs et créateurs de richesse au profit des parasites sociaux, en défiscalisant et en dérèglementant massivement. Nous défendrons nos intérêts stratégiques et notre souveraineté industrielle quoi qu’il en coûte face à la prédation étrangère, avec pour priorité de préserver une production en France avec des Français.
Victor Jan de Lagillardaie – Membre du Bureau politique du Parti de la France
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