Emmanuel Macron a trouvé la solution pour résoudre la crise agricole : l’instauration de « prix planchers ». Au delà du caractère flou de cette mesure néo-soviétique (inspirée par LFI), le Président, une fois de plus, ment et fait preuve d’un cynisme insigne.
Car le « Mozart de la finance » ne peut ignorer que cette mesure n’a aucune chance d’aboutir, notamment en vertu des réglementations européennes. L’Europe… Parlons-en justement. Les parlementaires européens du groupe Renaissance s’apprêtent à ratifier un énième accord de libre échange agricole avec le Chili.
Tous les syndicats agricoles, à juste titre, sont vent debout contre ce nouveau traité, qui va mettre en concurrence notre production de viande, de céréales avec un pays qui n’a pas les mêmes normes environnementales et sociales. Une fois de plus nous voyons le pouvoir macroniste pratiquer un double discours malhonnête. L’ambition affichée de reconquête de notre souveraineté n’est en réalité que la vente à la découpe de notre trésor national à des lobbies étrangers. En sept ans de « règne » macroniste, la puissance agricole française de naguère est en passe de devenir plus importatrice qu’exportatrice. C’est un bilan catastrophique.
Le macronisme est passé du « en même temps » au grand « n’importe quoi ». Pas une semaine ne passe sans que nous découvrions une nouvelle trahison de l’intérêt national, que ce soit dans le domaine agricole, industriel.
L’opinion ouvre de plus en plus les yeux sur la véritable nature du pouvoir. Les Français ont le droit d’avoir un gouvernement qui défende les intérêts français. C’est le cas de la plupart des pays du monde.
Le réel projet du groupe Renew et de von der Leyen est d’affaiblir les indépendants et les exploitations agricoles familiales afin de les asservir à de grandes multinationales.
Le Parti de la France réitère son opposition à tout traité de libre échange qui entérine la concurrence déloyale (à commencer par le Mercosur) et appelle les citoyens patriotes à participer aux élections du 9 juin prochain, car, plus que jamais, nous constatons que l’avenir de la France se joue au Parlement européen.
Mario Varraut – Membre du Conseil national du Parti de la France
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