Aujourd’hui 23 février 2022, à quelques jours de la fin de mandat d’Emmanuel Macron, un nouveau coup dur à été porté au droit à la vie. L’allongement du délai de l’IVG de 12 à 14 semaines a été définitivement adopté par l’Assemblée Nationale. La loi Gaillot visant à « renforcer le droit à l’avortement » est adoptée par 135 voix contre 47 soit 191 votants sur les 577 députés que compte l’assemblée. Apparemment, en République, la vie ne mérite pas qu’un député se déplace pour la défendre.
La loi Gaillot c’est :
- l’allongement du délai de recours à l’avortement de 12 semaines à 14 semaines de grossesse ;
- la possibilité pour les sages-femmes de pratiquer les IVG instrumentales, au même titre que les médecins ;
- la création d’un répertoire des professionnels de santé et des structures qui pratiquent des avortements ;
- la suppression du délai de réflexion de 2 jours suivant un entretien psychosocial ;
- l’extension de la téléconsultation IVG dans un parcours IVG en établissement de santé (et non plus seulement en ville) ;
- la pérennisation de la possibilité de recourir à l’IVG médicamenteuse en ville jusqu’à 7 semaines de grossesse.
Le Parti de la France quant à lui l’a toujours dit et le dira toujours : nous militons pour le respect de la vie, de la conception jusqu’à la mort naturelle. La vie des tout-petits est sacrée, car les enfants sont innocents. Nous rappelons notre volonté farouche d’abroger les lois Veil, Roudy et Aubry sur l’avortement.
Guillaume Aguillé – Membre du Bureau politique du Parti de la France
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