Chers amis, chers camarades,
Nous sommes réunis, comme chaque deuxième dimanche de mai, pour rendre hommage à Sainte Jeanne d’Arc, d’abord sauveuse et désormais protectrice de notre patrie.
Sainte Jeanne d’Arc n’a pas sauvé n’importe quelle patrie, et elle n’est pas la protectrice de n’importe quelle patrie.
Il ne s’agit pas d’une patrie hors-sol, intellectuelle et fantasmée, mais de notre patrie française, cette terre, cette sueur et ce sang qui ont fait la France et qui sont toujours la France, n’en déplaise aux cosmopolites pour qui chaque nation n’est qu’un hôtel.
L’hommage que nous rendons aujourd’hui à Sainte Jeanne d’Arc, c’est aussi un témoignage de fidélité, la fidélité des Français non reniés, à leur terre, à leur Histoire et à leurs héros.
En ces temps pathétiques de cancel culture et de déboulonnages de statues, l’exemple d’acharnement militant donné par nos adversaires, qui sont les ennemis de l’Histoire et de la race françaises, justifie toutes les commémorations et tous les hommages que nous pouvons consacrer aux illustres Français.
En effet, derrière les rassemblements comme celui d’aujourd’hui, il y a une lutte à mort entre les partisans de la France aux Français et les partisans de l’effacement de la France, qu’il s’agisse des cosmopolites qui rêvent d’un village mondial bâti sur l’effacement des identités nationales, ou qu’il s’agisse des immigrationnistes obsédés par la déblanchisation de la France.
Sainte Jeanne d’Arc, ce n’est pas un hasard de l’Histoire. Elle tire sa foi d’un Sauveur crucifié quatorze siècles plus tôt, et cette foi et cet attachement au catholicisme non-dévoyé vont lui permettre de changer le cours de l’Histoire et de rendre la France aux Français.
Sainte Jeanne d’Arc, par les réponses qu’elle fit à ses juges, produisit presque un catéchisme. Sa sainteté et l’imprégnation catholique sur son âme ont fait de cette femme un être supérieur en tous points, sa canonisation, même tardive, est la plus belle des récompenses que sa fidélité a méritée.
Aujourd’hui, le catholicisme est foulé aux pieds par ceux-là même qui sont censés le transmettre et le répandre. Il n’y a plus d’exemples de foi aussi purs que Sainte Jeanne d’Arc, mais un ramassis de vendeurs de guimauve. Dans l’Eglise comme dans notre patrie, le ménage doit être fait et la fidélité au Christ et à nos ancêtres doit redevenir la colonne vertébrale de notre nation, sans quoi le double rouleau-compresseur du mondialisme et de l’africanisation ne rencontrera aucune résistance.
Et pour que notre nation redevienne forte, droite et française, assurons-nous d’être chacun, à notre niveau, le meilleur Français possible. Ne sombrons pas dans l’indécence d’être les simples commentateurs des coups portés à notre France, mais arrangeons-nous pour être toujours du côté de ceux qui rendent coup pour coup, de ceux qui continuent le combat quoi qu’il arrive, de ceux qui sont insensibles aux ricaneurs et aux défaitistes.
C’est sur cet appel à l’engagement que je conclus, car c’est l’engagement qui fait qu’on est un Français digne ou une loque humaine.
Chers amis, chers camarades, soyons fidèles à nos héros, soyons des militants et des bâtisseurs de la France française.
Vive Jeanne, et vive la France !
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